Achat d’énergie : « entre essence et vêtements », les consommateurs sont contraints de s’adapter

« Sans doute, avec les vacances d’été qui approchent, certains devront choisir entre faire le plein et s’habiller », soupire Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce, qui regroupe les professionnels des grands magasins, de l’habillement et de la chaussure. Le début des ventes est très décevant pour l’industrie.

Alors que certains détaillants s’en sortent raisonnablement bien, comme les épiceries, d’autres catégories ne le font pas. De janvier à mi-juin, les marchés spécialisés de la beauté ont enregistré 8% de ventes en moins qu’en 2019, la culture et les jouets -10,6% et le textile -13%, selon l’association professionnelle spécialisée Procos.

En comparaison, entre janvier et mi-juin, les boucheries, épiceries et boulangeries ont généré des ventes supérieures de 7 % à celles de la même période de 2019 avant la pandémie de Covid-19.

L’habillement et les chaussures ont également connu un bon mois de mai en France, note le délégué général du Procos Emmanuel Le Roch, la météo très estivale a « renouvelé l’envie de renouveler les vestiaires ».

Mais en juin « c’était une douche froide », observe Yohann Petiot.

Une alliance commerciale avec Retail Int. Une étude menée sur un panel d’une quarantaine de marques représentatives du marché de l’habillement rapporte mardi que les ventes ont chuté de près de 20% sur les 11 premiers jours des soldes d’été 2022.

« Le pire à venir »

Plusieurs marques spécialisées dans les biens discrétionnaires, i. H ne sont pas considérés comme essentiels, les marchés ont déjà prévenu que leur activité en 2022 sera plus faible que prévu.

Maisons du Monde a ainsi annoncé fin mai s’attendre à une baisse « mid-single-digit » de ses ventes pour 2022 au lieu d’une hausse précédemment anticipée.

La cote de l’action a maintenant été divisée par deux en bourse.

Idem pour le e-commerçant allemand Zalando (prêt-à-porter), qui a revu à la baisse ses ambitions. Il table désormais sur une hausse du volume d’achat de 3 à 7% au lieu des 16% précédents. Et la chaîne d’hypermarchés américaine Target a émis deux avertissements sur résultats en moins d’un mois.

« On assiste aujourd’hui à un ralentissement de la consommation, mais le pire viendra à l’été », prédit Clément Genelot, analyste financier spécialisé dans le secteur de la distribution chez Bryan, Garnier & co

Il voit se profiler « une inflation alimentaire qui atteindra sa vitesse de croisière et une inflation mondiale qui sera probablement encore plus élevée ».

« Un vrai choc d’offre »

Outre les questions d’inflation et de pouvoir d’achat, d’autres facteurs pèsent sur l’activité de certains commerçants.

Emmanuel Le Roch parle donc d’un « véritable choc d’offre, qui a été causé par la très forte demande après la pandémie ». Cela a contribué à faire grimper les prix des matières premières.

La chaîne d’approvisionnement a été perturbée, en particulier pour ceux qui font leurs achats en Chine, où des politiques drastiques de lutte contre le Covid-19 perturbent à la fois la fabrication et le transport.

Maisons du Monde, par exemple, a déclaré avoir « des goulots d’étranglement importants en Chine, entraînant des coûts supplémentaires » et avoir subi des retards importants.

Aux États-Unis, selon le Wall Street Journal, les ruptures d’approvisionnement ont entraîné un déstockage massif de ces fameux non-essentiels qui étaient disponibles sur le marché lorsque l’envie – ou la capacité – de consommer avait disparu. .

Même un géant comme Nike n’est pas à l’abri : Pierre Michaud, gérant de portefeuille chez Monocle AM, notait fin juin que l’action avait atteint un plus haut historique. De ce fait, le groupe peut être amené à multiplier les promotions et les offres de déstockage.

« Un mauvais point pour les marges de Nike », note l’analyste. Mais alors qui pourrait faire le bonheur des consommateurs qui ont reporté leurs achats.

La seule hausse des prix alimentaires « pourrait réduire le pouvoir d’achat des ménages de 0,4 % à 1,1 % cette année, soit H entre 168 euros et 421 euros, avec « un impact trois fois plus important pour les 10% des plus modestes par rapport aux 10% les plus riches », calculent les économistes d’Asterès.

Quel est le montant de l’indice ?

Depuis le 1er février 2017, la valeur du point d’indice est de 4,68 euros, soit une valeur de traitement annuelle de 5 623,23 euros.

Comment reconnaître son index ? Votre index est indiqué en haut de votre fiche de paie. Fin mars 2016, il a été décidé de réévaluer le point d’indice en deux temps : juillet 2016 de 0,6 %, puis février 2017 de 0,6 %, soit un total de 1,2 %.

Comment calculer le salaire à partir de l’indice ?

Valeur de l’Indice 100 Pour calculer un Salaire Mensuel Brut, multipliez son indice incrémenté par cette valeur puis divisez le résultat par 1200. Exemple pour un MI égal à 500, le Salaire Mensuel Brut au 1er février 2017 est de 500 X 5623,23 : 1200 = 2343 euros.

Quel est le montant du point d’indice net ?

Depuis le 1er février 2017, la valeur du point d’indice est de 4,68 euros, soit une valeur de traitement annuelle de 5 623,23 euros. Avec l’appréciation de 3,5% souhaitée par le gouvernement d’Elisabeth Borne, il devrait atteindre 4,85 euros.

Qu’est-ce que l’indice de rémunération ?

Qu’est-ce que la gestion des index ? Votre rémunération consiste notamment en un salaire indiciel (aussi appelé salaire de base). Votre augmentation de salaire dépend de votre grade et de votre niveau au sein de ce grade. Chaque classe comprend un nombre de niveaux déterminé par décret.

Est-ce que le pouvoir d’achat baisse ?

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estime que le « pouvoir d’achat par unité de consommation » chutera de 0,8% cette année, un record « depuis 2013 ».

Quand le pouvoir d’achat baisse-t-il ? L’évolution du pouvoir d’achat correspond ainsi à la différence entre l’évolution du revenu des ménages et l’évolution des prix. Si l’augmentation des revenus est supérieure à l’augmentation des prix, le pouvoir d’achat augmente. Sinon elle diminue.

Pourquoi le pouvoir d’achat baisse ?

En effet, le pouvoir d’achat des Français baisse lorsque le revenu disponible, c’est-à-dire leurs salaires plus les prestations sociales moins les impôts qu’ils paient, augmente moins que les prix. Cependant, l’inflation a atteint 4,5 % en mars et devrait se maintenir à un niveau très élevé pendant de nombreux mois.

Comment a évolué le pouvoir d’achat en 2021 ?

Années 1995-20200,95 %
2007-2014-0,1%
Depuis 20151,0 %
2017-20210,9 %

Quelles augmentations en 2022 ?

Plus précisément, plus de quatre entreprises interrogées sur dix s’attendent à un taux de croissance moyen de 1,2 % pour ces augmentations en 2022. avant la crise.

Quel est le taux d’inflation en 2022 ? Selon les premières estimations de fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 4,8 % sur l’année en avril 2022, après 4,5 % le mois précédent. Cette hausse de l’inflation serait due à une accélération des prix des services, de l’alimentation et des produits manufacturés.

Qu’est-ce qui va augmenter en 2022 ?

– SMIC : Élisabeth Borne a annoncé le 30 novembre 2021 que la revalorisation automatique du SMIC à compter du 1er janvier 2022 devrait à terme être supérieure à 0,6 %. Selon le ministre du Travail, cette bonne surprise s’explique par le fait que l’inflation a également augmenté plus vite que prévu.

Est-ce que les retraites complémentaires vont augmenter en 2022 ?

Le 1er novembre 2021, le point a augmenté de 1 % pour atteindre 1,2841 $. La revalorisation des retraites au 1er juillet 2022 n’affecte pas la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, celle-ci étant gérée par les partenaires sociaux.

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