Berlin, le nouveau paradis des affaires

En vingt ans, la capitale allemande est passée d’une ville « pauvre mais sexy », selon les mots de l’ancien maire de Berlin Klaus Wowereit, à un grand centre innovant pour le commerce européen.

Publié le 11 avril 2019 sur 08:16 Lecture 1 min.

Chômage, déficits budgétaires, marché immobilier mal en point… Au début des années 2000, Berlin était loin de faire l’unanimité auprès des entrepreneurs, rappelle le journal britannique Financial Times. La capitale allemande a pourtant bien changé. Elle a réduit sa dette et investi dans l’éducation et les infrastructures urbaines.

Il accueille désormais 24 des 1 000 entreprises européennes les plus prometteuses en 2019, recensées par le journal économique, soit 20 de plus que l’année précédente. Seules Londres, Paris et Milan le surpassent dans ce domaine.

Le secteur privé est riche en idées, en emplois et en capital. Berlin est redevenue une plaque tournante économique. »

Et cela est particulièrement intéressant pour les start-up et les PME, séduites par les talents et le réseau professionnel de Berlin. En 2018, la ville a attiré 3 millions d’euros d’investissements dans des start-up, selon le cabinet de conseil EY, cité par le Financial Times. C’est plus que n’importe quelle autre ville européenne en dehors de Londres.

Paradoxalement, la progression de la capitale allemande – du moins sur le plan commercial – tient en partie au fait qu’elle a longtemps été désertée : les entrepreneurs y ont trouvé beaucoup d’espaces à louer pour des loyers modiques et une importante réserve de talents hautement qualifiés. »

Dagbladet cite plusieurs entreprises basées à Berlin précisément pour ces raisons, par exemple Erdbär, une PME spécialisée dans l’industrie alimentaire, ou Autodoc, qui vend des pièces détachées dans l’industrie automobile. Référence dans le secteur du e-commerce, Berlin a également attiré récemment le secteur des nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle et la blockchain.

Fondé en 1888 sous le nom de London Financial Guide, un journal de quatre pages destiné aux « investisseurs honnêtes et aux courtiers respectables », le Financial Times est aujourd’hui le premier quotidien financier et économique d’Europe. Il n’y a pas une institution financière ou une banque digne de ce nom qui ne reçoive pas un exemplaire de ce journal britannique immédiatement reconnaissable sur son papier rose saumon.

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