« Big Business » N°100 : La voiture, dans le mur et avec le klaxon ?

LETTRE EXCLUSIVE ABONNÉS – La voiture électrique sera la star du Mondial de l’Automobile, mais sans lever tous les doutes.

Je ne sais pas si c’est ironique ou approprié. La semaine prochaine, le Mondial de l’Automobile de Paris ouvre ses portes sur fond de pénurie de carburant. Difficile de construire la voiture de ses rêves quand le quotidien du conducteur vire à l’enfer ! A moins qu’au contraire le parcours du combattant qu’est devenu la recherche du plein de gasoil nous oblige à prendre la mesure de notre dépendance aux hydrocarbures et renforce ainsi le pouvoir de séduction de l’autoélectricité.

Car le véhicule électrique (VE) sera la vedette de ce salon, qui revient après quatre ans d’absence – l’édition 2020 a été annulée en raison de la pandémie – dans un format compact, sur sept jours. Comme par hasard, le parc de véhicules électriques en France vient de franchir le cap du million de voitures. Les fabricants rivalisent d’annonces et de nouveautés. Lors du dernier événement en date, Renault a annoncé l’attribution de la production de sa 4L, relancée en version électrique, à l’usine de Maubeuge. Le constructeur affiche la couleur de ses ambitions : sortir 500 000 VE en 2025 au sein de son pilier ElectriCity (Maubeuge, Douai, Ruitz).

Le sprint a commencé. C’est l’Europe qui donne le ton avec la décision prise en juin dernier d’interdire la vente de véhicules neufs à combustion interne à partir de 2035. On se souvient de l’immense bataille de lobbying qui a précédé le vote au Parlement à l’époque. Le camp des industriels français, qui prônait le développement qui permettrait la protection des véhicules hybrides, l’a perdu.

Absolument? C’est « IL » la grande question.

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