Boissons bio, colliers high-tech, ostéopathie : le boom fou du pet business

« On ne le dit pas assez, mais un animal, c’est une perte d’argent », déclare Elodie, une Parisienne de 36 ans qui possède un chien, Elton, et un chat, Bonnie. L’année dernière, sans prévenir, j’ai reçu 200 euros du vétérinaire car mon chien avait une pointe dans l’oreille [une petite pointe qui s’insère facilement sous la peau, NDLR]… Je l’ai eu quelques mois plus tard. Un pack pour changer son alimentation en croquettes pour 30 euros ! Bien sûr, je paie parce que je l’aime et que je ne le laisserai pas mourir, mais c’est un budget énorme ! »

Elodi calcule la sienne à 100 euros par mois, sans tenir compte des soins imprévus, dont le montant peut rapidement, comme on vient de le voir, atteindre des centaines d’euros. Et en prime, il y a tous les petits plus qui améliorent le quotidien de ces charmants amis : billets de train, jouets ou petites gourmandises…

Et qui dit budget, dit marché florissant. En France, le chiffre d’affaires de la filière animale dépasse les 5 000 milliards d’euros, soit 50 % de plus qu’il y a dix ans. Il va encore mieux depuis la crise sanitaire. Guillaume Champare, spécialiste animalerie du groupe InVivo, leader des ventes en France avec les magasins Gamm Vert et Jardiland, explique :

« Avec la pandémie, les Français se sont forcément repliés chez eux, et ont choyé encore plus leurs animaux, tout en s’en procurant de nouveaux. Les volumes ont un peu augmenté, mais le chiffre d’affaires est

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