Comment est le marché de la Business Intelligence (BI) en 2022 ? Silicon.fr vous propose une approche du coin du Magic Quadrant.
Pouvez-vous exister dans la BI si vous n’êtes pas une plate-forme de services cloud (CSP) ou un fournisseur de niveau 1 ? Dans tous les cas, ces deux types de fournisseurs disposent de certaines « facilités » pour eux par rapport aux pure players.
À savoir, l’écosystème et les économies d’échelle. Dans l’absolu, rien de nouveau ou d’exclusif à ce segment du marché informatique. Mais l’édition 2022 du Magic Quadrant qui lui est consacrée met en lumière la tendance.
Gartner juge les fournisseurs sur deux axes. Visionnaire (« vision »), axée sur les stratégies (sectorielles, géographiques, commerciales, marketing, produit, etc.). L’autre porte sur la capacité à répondre efficacement à la demande (« exécution » : expérience client, performance avant-vente, qualité produit/service, etc.).
Sur l’axe « vision », les fournisseurs sont positionnés dans cet ordre :
L’importance de l’ « écosystème »
Plusieurs fournisseurs misent sur l’intégration de leurs solutions dans une suite bureautique. Microsoft en fait partie, avec Office 365. Les connexions avec Power BI sont nombreuses : inclus dans l’abonnement E5, utilisable dans Teams, connecté à Power Apps et Power Automate… Zoho a aussi le thème de la suite bureautique. Tout comme Alibaba, bien que son offre de travail numérique DingTalk soit essentiellement limitée au marché chinois.
En plus de la suite bureautique, Google dispose de son propre cloud. Looker est intégré sous plusieurs angles, à commencer par l’interaction avec BigQuery. AWS n’est pas si avancé avec sa suite WorkDocs. Du côté du cloud, cependant, il a relié sa BI à des produits comme Athena, EMR et Redshift.
Oracle possède ses propres progiciels, de l’ERP au HCM. Idem pour SAP, qui a construit des passerelles entre son offre BI et des logiciels comme Ariba et SuccessFactors, ainsi que S/4HANA.
Écosystèmes de services… et de compétences
Quant à Salesforce, Gartner insiste sur une autre forme d’écosystème : la « Tableau Economy » (communauté de clients, partenaires et experts), à côté de la place de marché Tableau Exchange.
Avec des fournisseurs plus petits, l’écosystème est souvent moins développé. C’est le cas de Domo, pour qui Gartner souligne l’absence de base installée sur d’autres produits. Constat similaire pour ThoughtSpot, qui « n’a pas son propre écosystème », malgré sa compatibilité avec BigQuery, Databricks ou Snowflake. SAS « manque de cloud public ou d’application de référence », même si ses solutions métier se nourrissent de sa BI. Les relais manquent également dans MicroStrategy et Pyramid Analytics. Bien que le premier se soit ouvert à AWS et Azure ; et le second, à AWS et SAP. IBM a un poids différent d’un Domo ou d’un ThoughtSpot, mais il lui manque aussi un Office, un Workplace ou un Zoho, souligne Gartner.
Quand il y a un écosystème, il a parfois ses limites. Chez Alibaba, par exemple, la partie BI est fortement dépendante des autres produits du groupe chinois, notamment pour la gouvernance et la gestion des données. Du côté d’AWS, en plus du retard de WorkDocs, il y a un manque d’applications métiers pour profiter de QuickSight. Oracle en fournit quelques-uns, mais ils ne fonctionnent nativement qu’avec ses packages logiciels.
Analystes, développeurs, data scientists ou les trois ?
Ceux qui disent « petits fournisseurs » disent aussi parfois un manque de ressources tierces. MicroStrategy, Pyramid Analytics, SiSense (en quantité comme en qualité), Tellius et ThoughtSpot (également sur la formation) sont en droit de commenter ce sujet. Oracle aussi, plus précisément sur le support.
De nombreux fournisseurs démontrent leur capacité à servir un ou plusieurs types d’utilisateurs. Dans tous les cas, Gartner donne de bons points à :
Et l’IA dans tout ça ?
– Domo, qui s’est immédiatement tourné vers le commerce
– Google, pour sa boîte à outils de développement d’applications
– Oracle vis-à-vis des données « consommateurs », entre chatbots et storytelling automatisé
Fonctionnalités et performances
– Qlik, avec son programme de « dataliteracy » et son centre de focus pour les décideurs
– Salesforce et l’accessibilité de Tableau pour les entreprises (interface drag and drop sans code ; acquisition de Narrative Science qui renforcera la gestion du langage naturel)
– SiSense qui se positionne sur la convergence avec les plateformes DSML (data science et machine learning)
Modularité, flexibilité, ouverture : l’atout des « petits » ?
– ThoughtSpot et son interface de requête en langage naturel « à la Google »
– Yellowfin, qui investit dans le storytelling et a récemment lancé un assistant de requête en langage naturel
Sur le critère « économies d’échelle »
– Tellius, également sur la convergence DSML, en plus de son principal mode d’interaction basé sur le langage naturel
– TIBCO, également positionné à l’intersection de l’analytique et de la science des données
Déjà distingué pour le volet « analyse augmentée » dans les précédentes éditions du Quadrant, Oracle l’est toujours. Notamment pour son service Digital Assistant, sa gestion des requêtes dans une trentaine de langues et sa capacité à analyser des graphiques.
Chez Pyramid Analytics, nous nous distinguons par la modélisation, le catalogage et la visualisation automatisés. SAP est dans la même veine, avec une planification supplémentaire et un point positif global sur le traitement du langage naturel. De la part de Tellius, Gartner apprécie les possibilités de personnalisation des requêtes. Et dans Zoho, la gestion automatique du raisonnement temporel.
Quelles sont les contraintes du CSP 2021 ?
SAS, en revanche, ne prend pas en charge le raisonnement temporel ; ni spatiale, après tout. Google semble également être à la traîne dans l’ensemble : pas d’intuition automatique, de narration ou de génération de langage naturel. MicroStrategy a des domaines de progrès similaires. Dans Incorta, c’est le manque de fonctionnalités natives qui se démarque.
Cinq fournisseurs ont la complétude de leurs outils de leur côté. Ou du moins leur capacité à couvrir un large spectre d’utilisations. Ce sont IBM, Incorta, Pyramid Analytics, Qlik et SAS.
Puis-je travailler pendant mon CSP ?
Dans d’autres, une ou deux caractéristiques ressortent. Positif pour MicroStrategy pour le reporting et TIBCO pour la préparation des données. Moins favorable chez Microsoft (pas de parité fonctionnelle entre la version cloud de Power BI et la version on-premise, qui manque notamment de questions/réponses en langage naturel et d’insights automatisés). Idem chez Salesforce, où l’expérience Einstein Discovery est toujours en cours d’intégration. Ou sur Tellius (reporting), Zoho (dataviz) et Yellowfin (gouvernance : pas de gestion de version ni d’intégration avec Git).
Quels sont les inconvénients du CSP ?
Concernant la performance, six fournisseurs sont crédités d’une observation positive. AWS, pour l’évolutivité de son offre sans serveur. ThoughSpot, pour sa technologie en mémoire. Google, Pyramid Analytics et Tellius, pour leur architecture de requête directe. Incorta aussi, avec le module complémentaire de mappage de données.
Comment calculer les 21 jours du CSP ?
Chez Alibaba, la modularité de Quick BI n’est pas tant une question de performances que de modularité. Même tendance pour SiSense et Yellowfin, dont les offres se distinguent également par leur ouverture. Pour le premier, notamment via le catalogage sur d’autres outils de BI via API et le lien vers des outils de reporting tiers. Pour le second, avec des formats non propriétaires en sortie de préparation de données et de storytelling intégrables aux trois leaders du marché.
Gartner associe également SiSense au terme « flexible ». Au moins en termes d’options de distribution. MicroStrategy, Pyramid Analytics et TIBCO sont au même niveau. Comme IBM, qui combine SaaS, BYOL et Cloud Pak for Data. Dans Domo, le bénéfice est plutôt la rapidité de mise en œuvre, avec des connecteurs dynamiques répondant aux changements de schémas sources.
Comment calculer prime CSP ?
Microsoft, en revanche, ne propose que la distribution cloud sur Azure. SAP n’a pas de version locale. Incorta a encore une présence limitée dans le cloud public (certaines régions Google Cloud).
Comment se passe la fin d’un CSP ?
Sur les trois fournisseurs que Gartner salue sur la question des prix, deux sont des hyperscalers. Microsoft pour le rapport qualité/prix global de son offre ; AWS spécifiquement pour son modèle « par session » sur les profils en lecture seule (viewers). Le troisième, ThoughtStop, a un bon point sur la partie analyse augmentée.
Comment calculer le délai CSP ?
Salesforce souffre de la comparaison avec le duo Microsoft-AWS. Même chose pour Domo et IBM, même des baisses de prix. Chez Qlik nous ferons attention à la facturation de certains modules (catalogue, chatbot, reporting, etc.), inclus dans la version SaaS mais pas on-premise. Pour TIBCO, on s’intéressera plutôt à la flexibilité des contrats. Et pour SAS on s’occupera de lire les prix, le groupe vend souvent Vision Analytics avec ses autres produits.
Quel chômage après CSP ?
De là à l’exclusion de Microsoft du champ d’application des analyses FinOps, c’est une autre histoire : la gouvernance de l’utilisation n’est pas une force sur Power BI, déclare Gartner.
Qu’est-ce que la prime de reclassement ?
Illustration principale © Pro motion pic
Le bénéficiaire, quel que soit son âge, doit avoir bénéficié d’une allocation pendant plus de 12 mois avant de reprendre le travail ou être âgé de plus de 50 ans. Il doit donc accepter un nouvel emploi auprès d’un autre employeur que le précédent. S’il s’agit d’un SDR, sa durée doit être d’au moins 30 jours calendaires.
Qui verse la prime de reclassement ?
Quand ne pas accepter le CSP ? Bon à savoir : la maladie et la maternité suspendent le dispositif CSP mais n’en reportent pas la durée. Le contrat de sécurité professionnelle expire : o à son expiration ; ou en cas de reprise de la relation de travail subordonnée avec un contrat à durée indéterminée ou à durée déterminée ou avec un contrat à durée déterminée d’au moins 6 mois.
Quand est versé le CSP ?
En cas de reprise de la relation de travail Pendant le CSP, le bénéficiaire peut effectuer des périodes d’activité professionnelle rémunérée dans l’entreprise, avec un contrat à durée déterminée ou avec un contrat de travail temporaire. La durée de chaque contrat est d’au moins 3 jours. La durée d’un contrat ne peut excéder 6 mois.