A l’usine Uniwax d’Abidjan en 2016. © Issouf Sanogo/AFP
Comme le savent les hommes d’affaires, l’Afrique au sud du Sahara est une zone à forte croissance, où les affaires vont croître et prospérer au cours de la prochaine décennie. Son potentiel est énorme et son marché de consommation de la classe moyenne est en plein essor. De ce fait, le développement économique des Etats-Unis est désormais ancré dans cette région qui n’était pas, pour lui, un objectif commun.
Les marchés africains sont forts. Tous ont besoin d’une chose : créer des emplois et obtenir d’importants avantages sociaux et économiques pour satisfaire une jeunesse dynamique. Pour de nombreux chefs d’État africains, prendre des décisions aussi rapides alors que leurs économies s’adaptent à la restructuration des chaînes d’approvisionnement mondiales et à la transition énergétique est une tâche difficile.
Innovations
Cependant, la compétitivité de l’Afrique dans de nombreux domaines clés est évidente, le déficit de compétences se creuse et la prise de décision s’est améliorée grâce aux progrès de la technologie et à un meilleur leadership. Les nations africaines sont désormais mieux placées pour faire bon usage de leurs ressources et de leurs marchés, que les hommes d’affaires savent très rentables.
J’ai eu l’opportunité de travailler en étroite collaboration avec des décideurs et des entrepreneurs de la région sub-saharienne pendant près de dix ans. J’ai pu pleinement apprécier leurs efforts pour créer un environnement propice à l’élaboration de politiques, remédier aux faiblesses institutionnelles et attirer des investissements pour créer les conditions d’une croissance collective.
Ainsi, pour conforter les progrès réalisés ces dernières années et répondre à la crise sanitaire liée au Covid-19, le Togo, premier pays africain à avoir un passeport sanitaire reconnu par l’Union européenne, a introduit de nouveaux ouvrages dans la culture. , dans les hôtels et restaurants.
Au Sénégal, le secteur de la santé connaît également une modernisation (carte de santé « intelligente » et fabrication de médicaments de classe mondiale). Ces avancées ont été rendues possibles grâce à un écosystème en pleine croissance, de bons partenariats public-privé et une abondance de talents exceptionnels.
La Côte d’Ivoire a également de grandes ambitions en termes d’intégration des chaînes de valeur mondiales et, en même temps, de donner toutes les chances aux entreprises locales. Grâce à l’accès à la qualité du coton et à l’utilisation d’infrastructures, proches des marchés et des changements de consommateurs à travers le monde, le gouvernement a déployé de nombreux efforts pour restaurer son industrie textile, en mettant l’accent sur la durabilité et la recherche.
Équité économique
De même, le Gabon et la RD Congo exploitent de plus en plus le potentiel d’absorption de carbone de leurs forêts tropicales ainsi que leur biodiversité unique pour les inviter aux discussions mondiales sur le changement climatique. . C’est le cas lors de la COP27 qui se tiendra en Egypte en novembre. Cette conférence doit permettre à l’Afrique de bien écouter et de bénéficier des perspectives économiques.
Dans la région du Sahel et malgré les difficultés sécuritaires, le secteur bancaire du Burkina Faso se développe. Le Niger, pour sa part, est fortement engagé dans la production agricole vivrière et les énergies renouvelables. Toutes ces actions traduisent la volonté des dirigeants africains de se concentrer sur le business, principal moteur de l’économie.
L’énergie et l’agriculture font partie des domaines clés dans lesquels le secteur privé cherche à investir et à innover, à changer des vies et à résoudre les échecs dans une large mesure. Dans toute la région, les gouvernements, les entreprises et les organisations construisent des pools électriques intégrés au niveau international, élargissent l’accès à l’électricité dans les zones rurales grâce à des solutions extérieures intelligentes et transforment les chaînes alimentaires grâce à une zone de transition spéciale.
Saine concurrence
Il est très gratifiant de voir l’Afrique francophone prêter son potentiel et ses atouts à la communauté des investisseurs londoniens. Les hauts fonctionnaires et les chefs d’entreprise utiliseront certainement ce pouvoir pour accompagner la transformation socio-économique de cette région en plein essor.
Cette décision n’a pas seulement un bon sens commercial ; étape nécessaire pour soutenir le développement durable et la réduction de la pauvreté dans le monde, elle semble réduire les effets de l’instabilité politique et de la crise migratoire soudaine. Rien de tel qu’un bon accord commercial pour aider les pays émergents à aller de l’avant.