La conférence a ouvert le débat sur les défis de l’intégration régionale du Maroc vis-à-vis des pays d’Afrique de l’Ouest. Au carrefour entre l’Europe et l’Afrique, le Maroc bénéficie de positions géographiques stratégiques et d’avantages financiers et juridiques qui facilitent l’implantation d’entreprises allemandes et internationales sur le territoire marocain.
Grâce au témoignage d’experts et au partage de l’expertise d’entreprises allemandes expérimentées qui se sont intégrées dans la filière Sud-Sud (du Maroc à l’Afrique de l’Ouest), les intervenants ont pu définir le point de position centrale au Maroc. activités des entreprises en Afrique, défis et solutions proposées par le Royaume d’Arabie Saoudite.
Après la présentation de différentes entreprises et institutions, le premier enjeu de la conférence était de s’attacher à définir les atouts marocains comme un « centre stratégique » en Afrique.
Depuis trente ans, le Maroc met tout en œuvre pour se rapprocher de l’Europe. Cependant, la vision du Royaume est désormais axée sur la connexion des différents pays africains entre eux, se mettant au cœur de cette relation et favorisant la cohésion d’un continent fragmenté.
Selon les différentes entreprises qui ont participé, le potentiel patriotique du Royaume est sans précédent dans le pays avec une connaissance et une maturité sur le marché. Ces solutions sont nécessaires aux entreprises pour faciliter le transfert des meilleures pratiques et technologies pour satisfaire le client.
Cependant, certaines entreprises allemandes hésitent encore à franchir le pas de l’implantation au Maroc, notamment les enjeux d’intégration. La monarchie sous le contrôle du gouvernement surmonte ce scepticisme et réinitialise les investisseurs en frappant les avantages compétitifs dus à la multiplication des points de raccordement et à la réduction de ses coûts d’approvisionnement.
Aussi, le Maroc offre aux entreprises étrangères un cadre fiscal et juridique utile (« Doing business soon track » à Casablanca Finance City) en concluant des accords avec des agences de promotion dans différents pays africains. Cela permettra également aux entreprises étrangères de rejoindre le laboratoire d’intégration régionale, de réduire le temps nécessaire pour faire des affaires sur le marché, de faciliter les processus liés aux contrats de travail étrangers, d’obtenir des flux de capitaux, une sécurité plus de justice et une meilleure concurrence.
Dans le cas des pays d’Afrique de l’Ouest, il faut considérer l’augmentation du nombre et des secteurs que ces États ont rencontrés. Nous sommes spécialisés dans : l’agroalimentaire, le numérique, la construction, la métallurgie, les énergies renouvelables, la santé, la plasturgie, l’automobile et le textile. Il y a actuellement 75 entreprises allemandes opérant au Sénégal. Mais il reste encore un long chemin à parcourir pour attirer de nouveaux investisseurs et faciliter le dialogue entre les entreprises locales et étrangères.
Dans un effort pour remédier à ce problème, le Maroc a entamé depuis 2017 un rapprochement avec son voisin africain dans une tentative d’adhésion à la CEDEAO et doit réussir dans les années à venir. Le royaume a également signé l’adhésion à la ZLECA (Zone de libre-échange continentale africaine) et rejoint désormais le groupe des 40 pays africains signataires de l’accord.
Dans quelques années, une nouvelle sagesse géographique mondiale fera de l’Afrique le centre d’intérêt économique, attirant de plus en plus d’entreprises à construire en Afrique à travers le Maroc. Suite à cette première étape dans le Royaume, les entreprises pourront facilement répliquer leur présence sur d’autres marchés du continent africain.