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Des habitants se sont rassemblés lundi sur le site du futur accueil des familles en garde à vue. Ensemble, ils ont expliqué la crainte de la reprise de ce projet abandonné en 2019 car l’endroit était en zone inondable. Ils ont déjà arrêté Gérard Larrat, le maire de Carcassonne, et espèrent obtenir le soutien des élus locaux.
Les résidents des rues Auguste-Fourès et Gabriel-Pelouze, juste derrière le centre de détention, ne sont pas ravis de la reprise du projet de construction familiale. « Nous ne sommes pas contre la construction de la maison familiale, mais pas pour cette raison », disent-ils à l’unanimité. En effet, ce projet rencontre plusieurs obstacles et peut nuire à la tranquillité du voisinage. Actuellement, la Maison d’arrêt de Carcassonne est l’une des 20 prisons de France à ne pas disposer d’une structure pour héberger les familles des détenus.
Encombrements et nuisances sonores
Le bâtiment sera construit sur un espace vert. « Une honte » pour les riverains : « Aujourd’hui on ne détruit pas les espaces verts, on les crée », lance Annabelle. Ce coin de verdure compte plusieurs mûriers qui créent de l’ombre et donc de la fraîcheur. « Avec le réchauffement climatique, il faut préserver ce lieu, pas le concrétiser. » De plus, les enfants locaux jouent au ballon et les touristes viennent pique-niquer.
Le centre de garde ne dispose pas de place de parking et le projet n’ajoute que trois places au lieu des mûriers. Cependant, les rues Auguste-Fourés et Gabriel-Pelouze sont étroites et disposent de très peu de places de stationnement. Il en résulterait alors des problèmes d’encombrement : « Je suis sûr que je ferais bloquer la grille », s’inquiète Guy. De plus, les voisins se plaignent déjà du bruit. « On entend les prisonniers s’engueuler. C’est normal, mais nous sommes au premier rang », explique le groupe. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls à crier : « Chaque jour, des gens envoient un colis par-dessus le mur et crient comme un signal.
Les opposants au projet de construction d’un centre d’accueil derrière la maison d’arrêt ne savent pas s’il s’agit d’un accueil de jour ou aussi d’un accueil de nuit. Dans ce cas, des solutions existent déjà. « S’ils envisagent de les héberger la nuit, c’est tout ce dont vous avez besoin en matière de location. Sinon, nous pouvons proposer une chambre couverte et fermée. Inutile de mettre en place une maison d’accueil car ‘ce ne sont pas des hôtes’, ils tous les commentaires Sinon, les habitants du quartier proposent d’acheter la gendarmerie près de la prison.- Ils emménageront dans deux ans, et il y a un parking et une place pour recevoir les familles !