C’était le tumulte dans les commerces entre le 13 et le 18 juin : La canicule en France a poussé de nombreux Français à s’équiper d’un climatiseur. Mais quels sont les points à vérifier avant d’investir, si ce n’est déjà fait, dans ce type d’appareil ? 20 Minutes a fait appel à quelques experts, vous donne les clés pour bien vous équiper… et vous dévoile les mises en garde concernant ce type de matériel.
Des ventes exponentielles
«Cela est allé crescendo du lundi au samedi. Au cours de la semaine, nous avons vu les ventes se déplacer géographiquement pour finalement exploser en région parisienne. Guillaume Creton, responsable des produits de traitement d’air pour les 192 magasins Boulanger en France, n’en revient toujours pas de la canicule qui a récemment frappé la France. Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), plus de 800 000 climatiseurs ont été vendus en France d’ici 2020, un score encore jamais atteint. « C’est une augmentation de 20% », note Angèle Leydier, chef de produit climatisation chez Thermor. Selon elle, « un climatiseur n’est plus un luxe, mais un appareil de confort indispensable ».
Fixes ou mobiles
D’accord, mais comment gérez-vous l’avalanche de produits en rayon ? Tout d’abord, il faut faire la distinction entre les climatiseurs fixes et les climatiseurs mobiles. Les premiers, réputés plus performants, s’accrochent au mur ou se posent au sol (lorsqu’ils sont de type « console »). En fait, ce sont des pompes à chaleur qui par définition vont puiser l’air de leur environnement pour fournir du froid… et de la chaleur. Parce que tout le monde est réversible.
Il nécessite un investissement de 1 000 euros pour une pièce d’environ 20 mètres carrés. Tout en ajoutant 1 000 euros supplémentaires à la mise en place, ce type d’équipement doit impérativement être installé par un professionnel. Attention, ce budget peut exploser avec un appareil dit « multi split », qui permet de traiter plusieurs pièces de la maison. Bien sûr, les climatiseurs fixes sont recommandés pour les zones naturellement chaudes de notre territoire, avec une utilisation régulière.
Gare au niveau sonore
Moins chers (vendus de 200 euros à 1 000 euros), les modèles mobiles sont conseillés pour un usage plus occasionnel et frugal. « Lors du choix, l’élément le plus important est de considérer la surface à rafraîchir », conseille Guillaume Creton chez Boulanger. Qui prévient : « Les produits d’entrée de gamme sont destinés à un usage simple, limité à des surfaces d’environ 15 mètres carrés ». Ou l’équivalent d’une chambre ou d’un bureau. Et attention, leur niveau sonore (65 db(A), env.) ne permet pas forcément de les utiliser la nuit.
Mieux vaut miser sur un climatiseur mobile un peu plus cher dont le niveau sonore n’est que de 50 db (A). A noter que les climatiseurs fixes sont quant à eux beaucoup plus silencieux : de 19 db(A), jusqu’à 35 db(A), soit le niveau d’une conversation.
Tous les produits mobiles se ressemblent avec un encombrement d’environ 60 x 30 x 30 cm. Mais lorsqu’il devient exclusif, le climatiseur sera plus esthétique. Il pourra aussi traiter de plus grandes surfaces, sera plus silencieux, voire connecté. Et aussi moins énergivore.
Considérations environnementales
Ainsi, les climatiseurs mobiles affichent une étiquette énergétique qui varie de A+ à A+++, contre A++ à A+++ pour les climatiseurs fixes. Mais leur consommation électrique n’est pas mentionnée sur leur étiquette, contrairement aux machines à laver qui sont standardisées. La question de l’environnement se pose nécessairement.
Face aux appareils qui consomment de l’énergie dans la chaleur, l’agent n’est-il pas plus nocif que la maladie ? « Il faut se poser des questions », note Guillaume Creton de Boulanger, qui peine à proposer un maximum d’unités dans ses magasins qui soient A+++ et A++. Et aberration : Certains climatiseurs mobiles sont réversibles, il faut ouvrir la fenêtre avec eux en hiver pour évacuer l’air frais de votre maison à l’aide d’un conduit ! On ne les fait pas pour cette raison », explique Guillaume Creton.
Un problème que ne rencontrent pas les climatiseurs fixes reliés à l’extérieur. « Leur consommation d’électricité en été sera compensée par des économies d’énergie en hiver », précise Angèle Leydier, chez Thermor. « Et leur coefficient de puissance est de 3 voire 4 : pour 1 KWh consommé, l’appareil en récupère 3 ou 4 et peut ainsi consommer trois à quatre fois moins d’énergie qu’un radiateur électrique », ajoute le chef de produit. .
Le gaz réfrigérant en question
Autre écueil environnemental pour les climatiseurs qui utilisent un gaz réfrigérant nocif pour la couche d’ozone. Sur le marché, certains utilisent du gaz R232, très polluant, tandis que d’autres (plus chers) utilisent du R290, aux effets moins nocifs. Dans le jargon des spécialistes, on parle de PRP ou GWP (Global Warming Potential) : c’est 673 pour le gaz R32 et seulement 3 pour le R290 ! Nous interpellons nos fournisseurs sur ce point. C’est notre travail de faire attention à ce à quoi nous nous référons », tient à rassurer Guillaume Creton.
Pour les propriétaires, ou futurs propriétaires de climatiseurs, il existe quelques règles de bonne conduite à respecter. Tout d’abord, n’utilisez leur équipement que lorsque vous êtes présent dans leur résidence. Ne l’allumez qu’à partir de 30°C extérieur (au lieu de 27°C !) pour diviser par trois leur consommation énergétique. Enfin, respectez un écart maximum de 8°C entre l’intérieur et l’extérieur pour éviter une surconsommation.
Quelle différence entre une pompe à chaleur et une clim réversible ?
La première différence entre un climatiseur réversible et une pompe à chaleur concerne leur consommation énergétique. En général, la pompe à chaleur réversible consomme moins d’énergie que le climatiseur réversible. Le coefficient de performance moyen pour une pompe à chaleur est de 3, contre 1 pour un climatiseur.
Quelle aide pour la climatisation réversible ? Pour l’installation d’un climatiseur réversible – ou pompe à chaleur air-air – vous pouvez obtenir jusqu’à :
- 642 € si vous êtes un ménage aux revenus très modestes ;
- 577 € si vous faites partie d’un ménage à faible revenu ;
- 577 € si vous appartenez à un ménage à revenu moyen ;
Quelle durée de vie pour une pompe à chaleur ?
En moyenne, une pompe à chaleur aérothermique a une durée de vie de 15 à 20 ans. Cependant, un mauvais réglage peut affecter sa longévité ; assurez-vous donc qu’il est adapté à l’utilisation que vous faites de votre appareil.
Est-ce qu’une clim réversible chauffe bien ?
Il offre un bon confort thermique qui produit du froid en été et de la chaleur en hiver ; Il filtre et purifie l’air en retenant la poussière, le pollen et les acariens ; Enfin, il est économique et donc bio : en moyenne, 1 kWh d’énergie consommée permet de produire 3 kWh de chaleur.
Quelle est la température idéale dans une maison en hiver ?
Quelle est la température idéale pour une maison en hiver ? En hiver, la température dans une maison doit avoisiner les 18°C. Cela permet d’assurer votre confort et le meilleur pour votre santé. Une exception à la règle : Si vous avez un nourrisson, augmentez le chauffage à 22°C.
Quelle température dans une maison sans chauffage ? Lorsqu’un logement est inoccupé pendant plusieurs mois (logement secondaire, manque de locataires, etc.), il est impératif de maintenir une température « hors gel » d’au moins 8°C.
Quelle est la température idéale dans une maison pour ne pas avoir froid ?
On entend souvent dire que la température idéale pour une maison devrait être de 19°C en hiver. Ce n’est pas une température qu’il faut respecter pièce par pièce, mais une température moyenne pour le logement. 19°C est vraiment la température idéale, qui permet d’allier confort et économies d’énergie.
Est-ce que 19 degrés c’est chaud ?
A chaque vague de froid comme celle que nous vivons actuellement, l’Ademe rappelle que 19 degrés est la température idéale en journée dans les différentes pièces de votre logement (chambre, salon, salle à manger, cuisine, bureau, etc.).
Quelle température dans un appartement en hiver ?
La température mesurée au milieu de chaque pièce doit pouvoir être maintenue au minimum à 18°C. Si ce n’est pas le cas, le locataire peut exiger l’intervention du bailleur. Si la température est de 18°C, le locataire peut ne pas exiger une élévation de température.
Comment savoir la température de condensation ?
Il est possible de connaître la température de condensation du fluide frigorigène en établissant le rapport pression/température avec le manomètre HP. La différence de température entre l’air d’admission (tae) et la température de condensation du liquide (tk) est appelée (ΔT) delta T° Totale.
Comment l’air circule-t-il dans un condenseur ? La vitesse moyenne de passage de l’air est de 2 à 4 m/s.
Comment trouver le sous refroidissement ?
Cette quantification est réalisée à l’aide de thermomètres numériques spécifiques pour mesurer la température du fluide frigorigène. La quantité exacte de sous-refroidissement est indiquée par la différence entre la température constante et la température de saturation.
Comment trouver la température d’évaporation ?
La puissance frigorifique des évaporateurs est donnée par la formule Φ = K.S.∠† Ï ‘. Celle-ci est fonction de l’évaporateur ∠† Ï ‘ et donc de la température d’évaporation.