Compagnie. Addiction aux écrans : un quart des Français ont des pratiques à risque

Réseaux sociaux, binge-watching, jeux vidéo, pornographie… Selon une étude, jusqu’à 14,5 millions de Français ont un usage problématique des écrans, même s’ils sont loin d’en être conscients. Des solutions existent pour éviter la cyberdépendance.

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Hier à 6h28

Des séries qui nous rendent accros

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Une hyperconnexion valorisée mais une addiction peu reconnue

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7,3 millions de Français ne cessent souvent de consulter leur mobile ou leurs réseaux sociaux. Photo Sipa/Adil BENAYACHE

Comment sortir la tête des écrans

Au travail comme à la maison, les écrans sont partout. Cette omniprésence des smartphones, ordinateurs et autres tablettes, renforcée par les confinements successifs et le développement du télétravail, pousse une grande partie de la population à s’hyperconnecter. Selon une étude Odoxa pour GAE Conseil* publiée mercredi, 28% des personnes interrogées – soit en projection jusqu’à 14,5 millions de Français – ont des pratiques à risque et sont susceptibles de développer ce qu’on appelle des « cyberdépendances ».

Sans surprise, ce sont les catégories de la population les plus exposées aux écrans (18-35 ans, 35-49 ans et actifs) qui ont les comportements les plus addictifs. Plus que de mauvaises habitudes, ces pratiques à risque peuvent être considérées comme de la cyberdépendance lorsqu’elles entraînent une perte de contrôle.

Parmi elles, la plus fréquente, selon l’enquête Odoxa pour GAE Conseil, concerne le visionnage de séries sur des plateformes de vidéo à la demande comme Netflix ou Disney+ : 15% des sondés déclarent regarder des séries de façon régulière sans pouvoir ‘Arrêt. Viennent ensuite les smartphones et les réseaux sociaux, dont 14% des sondés ne peuvent se passer. Plus surprenant : 6%, soit 3,1 millions de Français, avouent faire des achats compulsifs en ligne alors qu’ils n’en ont pas besoin ou n’en ont pas les moyens. Dans le classement des pratiques à risque les plus courantes, on retrouve également les jeux vidéo (4%), la visualisation de contenus pornographiques (4%) et les jeux d’argent (3%).

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