Fini le Thailand Pass, c’est un système d’enregistrement controversé que les visiteurs étrangers devaient voyager pendant des mois. Depuis le 1er juillet, la Thaïlande a tiré un trait sur l’interdiction sanitaire imposée à l’épidémie, rapporte Bloomberg. Une simple attestation d’injection ou un justificatif d’un mauvais test Covid suffit désormais pour circuler librement dans toute la zone.
« Il est temps d’essayer de restaurer pleinement notre prospérité économique grâce au tourisme. La suppression du Thailand Pass va faciliter la vie des voyageurs », explique Phiphat Ratchakitprakarn, ministre du Tourisme.
Avant la peste, un cinquième de l’économie et des emplois thaïlandais dépendait du tourisme. En 2019, le pays a accueilli environ 40 millions de visiteurs étrangers. Objectif annoncé 2022-2023 par le Département du Tourisme de l’Extrême : attirer 1 million de visiteurs par mois à partir d’octobre prochain.
Outre la mauvaise gouvernance de la crise sanitaire (l’épidémie a commencé en avril 2021, en grande partie à cause du niveau de prévention), les autorités thaïlandaises ont pu tenter de « stabiliser » les systèmes de détention conçus pour les aidants de longue durée. , notamment avec le « bac à sable » placé sur l’île de Phuket, écrasant Bloomberg.
Bangkok classée meilleure ville pour les nomades numériques
Car le monde veut désormais jouer la carte des « digital nomades » : ces visiteurs veulent allier travail de longue haleine et détente. Phipat Ratchakitprakarn se dit persuadé que la Thaïlande a les moyens de promouvoir ce nouveau segment de consommateurs en plein essor : ses destinations de rêve, mais aussi « la vitesse d’Internet à Bangkok et dans les grandes villes du monde », la qualité du service et le coût de la vie reste bas. Sans parler de la taxe : « Nous ne taxons pas les nomades numériques avec des revenus en devises », tient à souligner le ministre.
Une enquête menée par un expert britannique de l’évolution des bureaux The Instant Group a récemment placé Bangkok sur les meilleures villes numériques du monde pour les navetteurs numériques, devant Lisbonne, rapporte le Bangkok Post. Centrale électrique de la ville : 15 000 bornes wifi haut débit, ses transports en commun et ses logements abordables (1 174 bahts la nuit Airbnb, soit 31,50 euros).
Une étude de The Instant Group, qui distingue une trentaine de métropoles en Asie, dont Séoul, Kuala Lumpur, Singapour ou encore Hong Kong, montre que 80 % des nomades numériques passent trois à neuf mois dans un lieu, qui est étroitement lié au cœur. de l’objectif visé par le ministère thaïlandais du Tourisme.
«Sur les questions importantes, je suis sûr que nous sommes en concurrence. Le problème, c’est l’application des règles », souligne de son côté Bhummikitti Ruktaengam. Le président de l’Association du tourisme de Phuket pousse pour une simplification des procédures d’enregistrement des visas.
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