Publié le 24 janvier 2022 à 7 h 00
Pépites de chocolat, noix et caramel sont à l’origine très loin du plan de carrière d’Alexis de Galembert, lorsqu’il quitte Neoma pour se spécialiser dans le conseil en fusions-acquisitions. « J’étais en costume-cravate », résume-t-il en souriant. Déjà, il rêve d’entreprendre.
Alexis et ses collègues vont souvent au bar à salade à côté du bureau, et il se lasse des biscuits classiques offerts en dessert. « Je me souviens d’avoir fait une blague avec mes collègues : imaginez une armoire pleine de cookies, avec plein de goûts différents. De la blague est née l’idée, puis un business plan, puis une étude de marché », se souvient-il.
Puis une démission, et une entreprise en bonne et due forme, La Fabrique Cookies. Aujourd’hui, nous sommes dix ans et quinze magasins plus tard. Outre le BtoC, Alexis commercialise également ses cookies dans des chaînes de restauration telles que Sushi Shop, Big Fernand ou Pokawa.
Pourtant, le marché des cookies n’est a priori pas évident, monopolisé par les grandes marques de cookies. Selon les chiffres de l’IRI, il pesait 184 millions d’euros en 2019, mais ce gros gâteau contient justement les biscuits industriels vendus en grande surface. A côté, on trouve des petites marques de cookies plus haut de gamme en plein développement.
« Le marché marche bien, mais il faut savoir qu’il est difficile de gagner de l’argent et d’être efficace sur un seul produit, surtout avec des loyers élevés comme à Paris. La localisation est d’autant plus importante que le cookie est surtout un produit de goûter, d’après-midi… », ajoute Alexis, qui réalise un bon chiffre d’affaires de 5 millions d’euros en 2021. Il vise 7 millions pour 2022.
Les meilleurs ingrédients
De son côté, Laura Petit a choisi le métier de biscuitier avec pragmatisme. Après des études d’audiovisuel, de langues, puis de l’Essec, elle cherchait un mono-produit doux, facile à réaliser, lui permettant de se concentrer sur les matières premières et… sans fortes odeurs matinales. Le cookie est tout trouvé.
Sa marque, Scoop Me A Cookie, est née en 2010 : « J’ai commencé par créer la recette, ce qui m’a pris deux ans. Et j’ai eu la chance de rencontrer une autre entrepreneuse, spécialisée dans la glace au yaourt. Elle cherchait un produit pour l’hiver, j’ai donc pu vendre mes cookies dès le premier jour. »
Laura ouvre sa boutique, puis une deuxième, une troisième et une quatrième, toutes à Paris. Aujourd’hui, elle vend un million de biscuits par an et emploie 42 personnes, sans avoir ouvert son capital jusqu’à présent. « Mon objectif est de faire les meilleurs biscuits possibles, avec les meilleurs ingrédients. Je pense que c’est ce qui a fait la différence sur ce marché mono-produit, où beaucoup de marques ont essayé de s’introduire sans aller jusqu’au bout », observe-t-elle.
Scoop Me A Cookie met en avant ses œufs et sa farine bio, son beurre charentais AOP et son chocolat Valrhona. Objectif à long terme : une dizaine de boutiques, pour une centaine de salariés, et surtout, trois millions de cookies annuels.
Le cookie plaît, rassure et se décline
La marque mono-produit, Claire Moire vit ce choix comme un double sinon rien. Diplômée de l’Ieseg, elle débute sa carrière dans le contrôle de gestion. Suite à un burn-out, elle opte pour sa passion, avec un CAP en cuisine, puis un CAP en pâtisserie. Elle crée alors sa propre marque, Les biscuits de Claire et Julie, qui très vite se spécialise dans les cookies : « L’idée de départ était une tarte sucrée-salée, mais le cookie plaît et rassure, il peut se décliner en différentes tailles d’innombrables saveurs, être plus ou moins fins, moelleux, croquants… Au début, je pensais proposer une gamme plus large, mais au final ça marche très bien comme ça.Claire vend ses biscuits en magasin et en ligne, mais aussi aux coffee shops et autres épiceries fines.
En tout cas, chacun de nos fondateurs voit l’utilité de son cursus d’origine en école de commerce. « Bien sûr, ça m’aide dans tout l’aspect de la gestion de l’entreprise, de l’organisation de la production, de la constitution de l’équipe », confirme Claire Moire. Pour se développer, toutes ces connaissances sont précieuses.
« J’adore mon produit, mais ça ne suffit pas. Il faut des bases juridiques, comptables, fiscales, parler au banquier, obtenir des prêts à bon taux, des subventions… Aujourd’hui avec une soixantaine de salariés, la Fabrique est une petite PME », ajoute Alexis de Galembert.
Premiers clients : les anciens collègues
Anne-Laure de Lummen, diplômée de l’ESCP dans les années 90, est devenue une consultante aguerrie. En 2011, elle souhaite créer sa propre boîte. Elle peaufine ses recettes de cookies, les fait goûter à ses collègues. Certains commencent même à lui en acheter.
Le potentiel est là, Anne-Laure crée Ann’s Cookies. Ses premiers clients seront ses anciens collègues. « Rapidement, ma clientèle s’est composée d’entreprises, de cabinets de conseil, d’avocats, de banques, qui me demandaient des cookies pour leurs rendez-vous clients. Mon ancien cabinet me commandait des plateaux hebdomadaires pour les cafés d’équipe du vendredi », explique-t-elle, plaçant également ses gourmandises chez La Grande Epicerie de Paris.
Le Covid a ralenti ce marché BtoB. Pour rebondir, Anne-Laure ambitionne de reprendre la marque de chocolat Lombard, disparue depuis les années 1950. Une chose est sûre en tout cas : les gourmandises, et notamment ses chers cookies, ne la quitteront plus.
De nombreux spécialistes s’accordent à dire que répondre aux critères suivants permet de reconnaître une startup : La perspective d’une forte croissance ; La création ou l’utilisation de nouvelles technologies ; Le besoin de financement massif.
Pourquoi et comment créer une Start-up ?
Pourquoi créer une startup ? Créer sa propre start-up est une façon de développer son propre projet et de le comparer à ceux des autres. Vous verrez votre projet évoluer dans le temps. En effet, la start-up recherche un business model qui lui sera profitable et qui lui permettra de se développer.
Comment créer une Start-up ?
Quelle est la différence entre une entreprise et une Start-up ?
La différence fondamentale est qu’une entreprise est organisée pour exécuter et optimiser un Business Model qui fonctionne, tandis qu’une startup est organisée pour en trouver un.
Quelles sont les principales caractéristiques d’une Start-up ?
Une start-up est une structure agile, elle doit avoir la capacité de s’adapter très rapidement à son environnement puis à ses évolutions. Généralement, ces entreprises évoluent dans des marchés émergents dont les règles ne sont pas encore définies. L’agilité est un facteur clé de succès.
Quel est l’objectif principal de l’entreprise ?
L’entreprise aurait pour objectif de contribuer au bonheur de la société. L’entreprise étant un acteur majeur de l’économie et de la société, son comportement peut avoir des conséquences (positives ou négatives) sur la société dans son ensemble.
Quels sont les objectifs de l’entreprise ? Une entreprise peut avoir différentes finalités : exister et survivre, se développer et se diversifier, assurer la rémunération du capital et du travail, conserver son indépendance et permettre au personnel de l’entreprise de réaliser ses aspirations.
Quel est l’objectif principal d’une entreprise privée ?
Prônant la compétitivité, l’objectif principal de l’entreprise privée est de réaliser un profit en offrant un bien ou un service. Une entreprise privée vise également à assurer sa pérennité, qui est représentée par sa compétitivité.
Quel est l’objectif premier de l’entreprise ?
L’entreprise a plusieurs objectifs économiques : elle doit avant tout produire des biens et des services afin de répondre aux attentes et aux besoins des consommateurs. Elle commercialisera ensuite ces biens et services afin de générer de la valeur ajoutée et du profit pour garantir sa pérennité.
Quel est le but principal de l’entreprise ?
L’objectif d’une entreprise est de mener à bien un projet productif, avec ses dimensions économiques et sociétales, durable dans un environnement concurrentiel ; le profit est l’un des moyens de pérenniser un tel projet.
Quelles sont les étapes du cycle de vie d’une entreprise ?
Que vous soyez un nouvel entrepreneur ou que vous exploitiez une petite entreprise depuis des années, il est bon de vous familiariser avec les cinq cycles de vie d’une entreprise : démarrage, croissance, maturité, transition et relève.
Quels sont les 4 processus de la vie d’une entreprise ? la préparation, la création, le lancement de l’activité, la cessation de l’activité.