Essonne. Boucherie Tornier, Entreprise Familiale

Le fils du Boucher, Laurent Tornier, à 15 ans, choisit de suivre le même chemin que son père avant d’installer son entreprise entouré de sa famille à Bures-sur-Yvette.

Auteur : Augustin Delaporte

Publié le 6 juillet 22 à 10:22

Laurent Tornier, 55 ans, occupé ou engagé dans une discussion informelle avec un client de sa boutique du 57 rue Charles de Gaulle à Bures-sur-Yvette (Essonne) semble parfois insaisissable.

De père en fils

Le massacre est toute sa vie. Littéralement. Son père était boucher, tout comme son frère cadet, ainsi que ses deux fils.

« Enfant, j’allais quelques fois dans les fermes avec mon père pour tuer des cochons, ça ne me dégoûtait pas du tout », poursuit-il.

Avant de poursuivre : « Et à 15 ans, à l’âge où on se cherche un peu, je me suis dit que c’était un métier où j’aurais toujours un métier. On avait cinq garçons dans la maison de mes parents et on mangeait toujours à satiété, ce qui n’est pas forcément facile à la campagne. »

Son choix était fait. Originaire du Maine-et-Loire, il fait un apprentissage de deux ans entre 15 et 17 ans, puis voyage en région parisienne, à Sceaux, fait un détour par Saint-Jean-de-Monts et revient à l’Île-de-France. -France.

Là, comme son travail était chronophage, il décide rapidement de travailler avec sa femme. « Je partais tôt le matin et je revenais tard le soir… Mes enfants, c’était pareil, je ne les voyais pas, alors nous avons décidé de créer notre propre entreprise. »

Plus de 20 ans plus tard, la Boucherie Tornier est toujours là à Bures-sur-Yvette. Là, les deux fils de Laurent ont été formés avant de prendre d’autres cieux, comme il l’avait fait avant eux.

Le plaisir aussi reste intact : « J’aime beaucoup les gens, le dialogue… Et puis c’est satisfaisant de voir revenir un client qui dit avoir passé un bon moment ! C’est mon salaire si vous voulez (rires) ! »

Pour les curieux, nous conseillons le magret de canard rôti au piment d’Espelette, qui « aime beaucoup »…

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