Publié
hier à 18h15, mis à jour hier à 18h15.
Les startups ne veulent pas être délaissées au profit des grands groupes dans ce contexte de crise.
La start-up nation serait-elle en colère contre une majorité présidentielle ? France Digitale, le medef des start-up, est concernée. « Les mois qui viennent vont être compliqués, ce n’est pas le moment d’abandonner les start-up », prévient Maya Noël, PDG de France Digitale. Dans la question « deux signaux négatifs ». Le premier fait référence au rejet de l’amendement déposé par LR par la majorité présidentielle. Cet amendement proposait d’augmenter l’allégement pour les particuliers investissant dans des start-ups de 25% à 30%.
Le second concerne les grandes entreprises innovantes qui pourraient bénéficier d’une réduction des coûts pendant onze ans pour employer certains profils d’ingénieurs. L’allégement a été réduit à huit ans, ce qui était la durée initiale. « Le coût de la mesure est de 100 à 2000 millions sur trois ans, mais les effets à long terme sont très positifs », ajoute Maya Noël, inquiète pour la vision à court terme. France Digitale craint que la situation n’incite le gouvernement à privilégier des mesures à effet immédiat, alors que les start-up ont besoin de temps pour se développer.