Gers : préavis de grève à Trigone : « La maison ne tremble pas »

la chose importante

Suite au préavis de grève déposé par la CGT pour le 15 juillet, le président de Trigone Francis Dupouey et le directeur du syndicat mixte, Jean-Christophe Vergnes, ont présenté ce vendredi 8 juillet leurs propositions pour sortir de la crise et remettre les choses au clair.

Trigone attendait des consultations au sein du comité syndical avant de commenter le conflit social en cours au sein du syndicat mixte. La CGT a en effet déposé un préavis de grève inédit pour le 15 juillet. Elle réclame notamment la revalorisation de 150 euros des primes mensuelles nettes pour les agents des catégories B et C et la réduction du temps de travail des agents, dans le contexte de la hausse brutale du coût de la vie.

Francis Dupouey, président de Trigone, et Jean-Christophe Vergnes, directeur, ont rencontré ce vendredi 8 juillet des représentants syndicaux « pour évoquer leurs revendications, qui peuvent être légitimes par rapport au pouvoir d’achat, reconnaît l’élu. le syndicat ne peut se substituer à la politique nationale mais simplement s’y adapter ».

Quatre réponses aux revendications

La demande d’augmentation de 150 euros par mois pour Francis Dupouey est « inconcevable ». « Cela a créé un coût total de 400 000 € par an pour Trigon. Nous n’avons pas les fonds pour répondre à cette demande. » Le président a expliqué que l’augmentation de salaire de 3,5 % pour les fonctionnaires imposée par l’État représente déjà un montant de 150 000 euros pour le syndicat mixte.

Lors de cette réunion avec les délégués du personnel, le syndicat mixte a formulé quatre réponses aux revendications présentées : une augmentation moyenne de 60 euros nets par mois et par agent (le syndicat ajouterait à cela une augmentation de l’IFSE de 3,5 % à l’augmentation de l’indice de 3,5 % point que l’Etat a déjà imposé), la mise à disposition de la participation Trigone à la mutuelle des agents jusqu’en 2023 (initialement prévue en 2025), le renouvellement de la prime de 100 € par les agents en fin d’année et l’ouverture du temps de travail horaire (dans le cadre de la régularisation des horaires de travail).

« Nous souhaitons que les mesures mises en place s’appliquent à tous les agents, pas seulement aux postes de catégorie B et C », précise Jean-Christophe Vergnes. Toutefois, l’application de ces propositions reste conditionnée par l’annulation du préavis de grève ».

« La maison ne tremble pas, assure Francis Dupouey. Nous voulons parvenir au consensus et au dialogue, tout en restant raisonnables. Nous espérons qu’il n’y aura pas de bras de fer, mais s’il y a grève, nous assumerons ».

Laisser un commentaire