« Grande entreprise » non. 99 : Riffs sur rails

ABONNÉS À LA LETTRE EXCLUSIVE – L’État a débarqué le patron de SNCF Réseau, Luc Lallemand. Le Belge, plongé dans le système français, n’a pas résisté à la complexité de l’exercice.

C’est un événement rarissime qui a secoué mercredi le groupe SNCF : Luc Lallemand, le patron de la société gestionnaire de l’infrastructure, SNCF Réseau (ex-RFF), a été débarqué par l’Etat. Oh, bien sûr, aucun ministre n’utilisera les mots durs que je viens d’écrire. Par ailleurs, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Economie Bruno Le Maire et celle des Transports Clément Beaune, « souhaite saluer l’action » de Luc Lallemand, dont le remplacement par Matthieu Chabanel est mis sur le compte de la « nouvelle Planification ».

Que s’est-il passé pour que l’exécutif prenne une telle décision ? J’en ai déjà eu – souvent ! – l’occasion de parler ici des pratiques de l’Etat actionnaire, et force est de constater que sa propension naturelle n’est pas en principe de changer un dirigeant d’entreprise en cours de mandat mais plutôt d’attendre l’expiration de celui-ci, même lorsque le les relations se dégradent.

Une partie de l’explication se trouve sur le côté…

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