Les indicateurs passent au vert pour le repreneur de Vaovert
Annoncée fin avril lors de notre entretien avec Guillaume Jouffre, la levée de fonds réalisée par GreenGo va lui permettre de passer un cap pour d’abord élargir le portefeuille d’hébergements responsables de la plateforme – la reprise des actifs de Vaovert va aussi y contribuer – mais aussi pour financer l’innovation technologique de la start-up.
Guillaume Jouffre, co-fondateur et président de GreenGo (© DR)
Guillaume Jouffre, co-fondateur de GreenGo, et ses trois associés ont de quoi sourire. & # xD;
Les planètes semblent s’aligner dans le bon ordre car la vie d’une startup est toujours sujette à de brusques revirements. & # xD;
La première bonne nouvelle, c’est que le Tribunal de commerce « sur le fil » a été choisi pour reprendre le bien de Vaovert, pionnier dans le monde des plateformes de vente responsable de logements, qui est sans doute tombé en liquidation judiciaire car il a beaucoup souffert. de plâtre. . & # xD;
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« L’intégration va se faire progressivement et nous travaillons déjà avec Mélanie Mambré, qui ne souhaitait pas rester dans l’entreprise qu’elle a fondée. On comprend qu’elle ait besoin de pousser un soupir de soulagement après un mois difficile et de se lancer dans de nouvelles aventures », explique Guillaume Jouffre, encore presque surpris d’avoir gain de cause. & # xD;
« Nous avions des poids lourds contre nous, mais nous avons été bien conseillés et notre projet de reprise nous a semblé le plus cohérent pour que l’entreprise continue. »
Devenir une marketplace complète pour préparer et réserver des vacances responsables
Souleyourt, hébergement responsable insolite près du Gange dans l’Hérault (© Greego)
En fait, l’une des priorités de GreenGo, qui est largement esquissée dans son discours, est d’élargir la gamme d’hébergements « responsables » disponibles à la réservation. & # xD;
Si la plateforme entend concurrencer les poids lourds Booking, Expedia ou encore Airbnb, elle doit couvrir l’ensemble de la France encore plus largement. & # xD;
Mais cela ne suffira pas, analyse Guillaume avec réalisme. « Il faut apporter autre chose en travaillant sur des innovations, à destination des publics de plus en plus exigeants pour limiter l’empreinte carbone de leurs déplacements. » & # XD ;
Guillaume Jouffre a déjà dévoilé ses façons de travailler avec les entreprises de transport, dont la SNCF, afin de pouvoir mesurer l’empreinte des déplacements de destination en destination. La prochaine étape serait de proposer des packages bas carbone.
La deuxième étape consiste à travailler avec les destinations pour promouvoir et diffuser leur offre responsable, notamment toutes les activités proposées autour de l’hébergement. & # xD;
L’approche est plus « inspirante », trouver le bon discours, développer des contenus attractifs et informatifs, et même construire un moteur de recherche qui permettrait de faire le lien entre les clients et les prestataires.& # XD ;
Bref, en un mot, le co-fondateur reprend le concept d’un marché écologique où l’on peut parfaitement préparer ses vacances, où aller, comment s’y rendre, où dormir et quoi y faire, quand on est mobilisé par la diminution de son impact environnemental. & # xD;
Mais pour cela, vous avez besoin de ressources et de plus de ressources.
Près de 2 M€ pour assurer les prochaines étapes du développement
GreenGo pourra compter sur près de 2 millions d’euros d’argent frais pour lancer sa feuille de route – DR : Vadim Vassin
Une autre bonne nouvelle de ces derniers jours est la clôture de la levée de fonds « dilué » de 1,2 million d’euros et un nouvel apport de capital frais supplémentaire. & # xD;
« Nous accueillons à notre capital une quarantaine de business angels et investisseurs, qui partagent nos valeurs, soutiennent notre business model et contribuent à son développement. & # xD;
GreenGo pourra compter sur près de 2 millions d’euros d’argent frais pour mettre en œuvre sa feuille de route. Nul doute qu’elle continuera d’être interrompue par des surprises qu’elle devra affronter ou défier. & # xD;
Il y a une question délicate d’intégration de Waovert, de choix technologiques et de stratégie marketing entre les deux marques.
Il y a aussi la concurrence de We Go GreenR, un site qui se développe avec la même promesse et qui a été lancé en 2020 ; et la menace omniprésente de l’accélération « responsable » des sites les plus couramment utilisés par les internautes. & # xD;
Dans le même temps, GreenGo souhaite soutenir davantage les hôtes qui n’ont pas toujours le temps, les compétences ou les ressources pour obtenir un label « vert ». Ce service peut ouvrir de nouvelles sources de revenus et établir des liens plus étroits avec les hébergements partenaires.