AFP, publié le vendredi 8 juillet 2022 à 09h06
Dix ans après avoir été évoqué par le fantasque milliardaire Elon Musk, Hyperloop n’est pas prêt de connecter ses premiers passagers à plus de 1 000 km/h, mais plusieurs entreprises travaillent encore sur le sujet.
« C’est comme les débuts de l’aviation », explique Rick Geddes, expert à l’Université Cornell près de New York. « Il n’y a pas eu de nouveau mode de transport depuis plus de 100 ans !
Elon Musk pensait initialement relier San Francisco à Los Angeles en une demi-heure. Marre des embouteillages, et ne croyant visiblement pas au projet de train à grande vitesse californien.
Reprenant une idée ancienne, il propose des capsules circulantes (« pods » en anglais) qui transportent une trentaine de personnes à des vitesses allant de 1 000 à 1 200 km/h. Ils se succédaient dans des tubes à basse pression, juchés sur des pylônes.
Nous avons parlé du « cinquième mode » de transport, après les avions, les trains, les véhicules routiers et les bateaux.
Au-delà de la faisabilité, l’incertitude des coûts demeure. Et de nombreux experts en transport restent franchement confus.
Elon Musk ne s’est pas lancé directement dans l’aventure, se contentant d’encourager les start-up à réaliser son rêve.
Il est récemment revenu sur le débat, proposant de faire monter les « pods » dans des tunnels creusés par sa société The Boring Company. Au risque de rendre le concept encore plus cher.
Hyperloop Transportation Technologies (HyperloopTT) a été très actif, multipliant les deals ici et là. La dernière remonte au 21 mars : elle vise à ouvrir une ligne entre Venise et Padoue, en Italie, pour les JO d’hiver de 2026.
« HyperloopTT est prêt à construire », a assuré son directeur général Andres De Leon. Un discours que la start-up californienne avait déjà prononcé devant l’AFP il y a cinq ans. Et cela contraste avec les propos plus mesurés du responsable marketing Rob Miller, qui veut désormais « être plus prudent avec ce type d’annonce ».
On attend toujours l’ouverture de la première section pour l’exposition universelle de Dubaï 2020… Un projet toujours d’actualité, selon M. Miller.
L’entreprise a successivement évoqué des études aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, en Chine, au Brésil, en Inde, en Corée du Sud, en Slovaquie et en République Tchèque, en Ukraine.. Elle a également dû installer un grand centre d’essais à Toulouse, qui ne verra jamais le lumière du jour.
Autre start-up flamboyante, Virgin Hyperloop (ex-Hyperloop One) testée dans le désert du Nevada, atteignant 387 km/h. En novembre 2020, elle transportait pour la première fois des passagers, à 172 km/h… avant d’annoncer en février 2022 qu’elle se réorientait vers le transport de marchandises.
L’entreprise a également licencié la moitié de ses employés et embauché le Français Pierre Chambion, venu de Safran, pour diriger l’ingénierie.
Plus discrète, la société TransPod. Basée au Canada, elle est dirigée par le Français Sébastien Gendron, un ingénieur au discours beaucoup plus mesuré que ses concurrents.
Son premier lien est : entre Calgary et Edmonton, dans l’Ouest canadien, distants de 300 km. La ligne, prévue pour transporter des passagers et des marchandises légères, a coûté 18 milliards d’euros.
« La réaction des autorités a été: +nous ne mettrons pas d’argent public, mais si vous pouvez financer le projet en trouvant des capitaux privés, nous vous accompagnerons+ », explique M. Gendron à l’AFP.
L’entreprise – qui doit présenter un démonstrateur à l’échelle 1/3 en juillet à Toronto – a indiqué en mars avoir réussi à lever 550 millions de dollars auprès du fonds britannique Broughton Capital Group, avec une garantie bancaire de China-East Resources. ; Export Co. (Cerieco).
« Cela a un effet boule de neige » et devrait permettre de « financer la technologie cet été », assure son dirigeant.
Le premier tronçon d’environ 20 km devrait relier Edmonton à son aéroport si tout va bien en 2027, la ligne sera ouverte vers Calgary « entre 2030 et 2035 », selon lui. Il faudrait alors 45 minutes pour relier les deux villes, pour 60 euros aller simple.
« En France, pour l’instant, les pouvoirs publics ne sont pas intéressés », regrette-t-il. Une piste d’essai de 3 km devrait encore être ouverte début 2023 en Haute-Vienne.
Fonctionnement de l’Hyperloop La propulsion est assurée par des électro-aimants en forme de solénoïde. Un compresseur aspire l’air comprimé derrière les capsules mobiles à la fois pour faire fonctionner le coussin d’air et pour réduire la friction.
Où en est le projet Hyperloop ?
Le projet a été abandonné à la fin de l’année dernière. « La décision a été prise lors du dernier conseil de Toulouse Métropole, le jeudi 16 décembre 2021 », selon France Bleu.
Qui a inventé Hyperloop ? Un projet futuriste de train à grande vitesse, appelé Hyperloop, a été lancé en 2013 par le milliardaire américain Elon Musk, qui était déjà à l’origine de SpaceX et de Tesla.
Quelle est la vitesse de l Hyperloop ?
Pour cet essai, la vitesse maximale a atteint 172 km/h. En 2017, Virgin Hyperloop a établi son propre record à 387 km/h. La société affirme avoir effectué plus de 400 tests de prototypes vierges avant ce test habité.
Quelle énergie utilisé l Hyperloop ?
Le véhicule TransPod est conçu pour atteindre des vitesses de plus de 1 000 km/h avec un système de contrôle contrôlé par ordinateur et l’utilisation d’une infrastructure à énergie solaire.
Comment sera le train du futur ?
Appelé Maglev, le train japonais du futur utilise la lévitation magnétique comme l’hyperloop, ce qui en fait un mode de transport très sûr. Dès 2027, le Maglev reliera Tokyo à Nagoya en 40 minutes – contre 4 h 20 en voiture, 1 h 46 en train réel, et une heure en avion.
Comment sera le train du futur ?
Appelé Maglev, le train japonais du futur utilise la lévitation magnétique comme l’hyperloop, ce qui en fait un mode de transport très sûr. A partir de 2027, Maglev reliera Tokyo à Nagoya en 40 minutes – contre 4h20 en voiture, 1h46 en train actuel, et une heure en avion.
Quel est l’avenir du train ? Mise en place de trains autonomes. Installation de trains à hydrogène. Mise en place d’une nouvelle technologie ferroviaire connectée pour favoriser la maintenance prévisionnelle du réseau ferroviaire. Ils permettent une meilleure compréhension des besoins des voyageurs grâce à l’utilisation d’applications pour smartphones.
Quelle est la vitesse du nouveau TGV ?
Le TGV M est décrit par la SNCF comme la quatrième génération de TGV. Il ne roulera pas plus vite en exploitation commerciale – bien que le TGV détienne le record du monde de vitesse des trains à 574,8 km, réalisé dans des conditions particulières, il roule à 320 km/h maximum sur le réseau.
Quel est le train le plus rapide du monde ?
Le record du monde de vitesse est actuellement détenu par le japonais Maglev. Lors d’un essai en 2015, un prototype de cette nouvelle génération de trains à sustentation magnétique qui reliera Tokyo à Nagoya d’ici 2027 a atteint la barre des 603 km/h.
Quels sont les projets d Elon Musk ?
Outre Tesla et ses voitures électriques qui ont révolutionné l’industrie automobile, SpaceX et ses fusées réutilisables ont secoué le monde spatial, le milliardaire d’origine sud-africaine a récemment racheté Twitter pour 44 milliards de dollars.
Quelles sont les inventions d’Elon Musk ?
Quelles sont les ambitions d Elon Musk ?
Voici les objectifs ambitieux d’Elon Musk pour Twitter : Chiffre d’affaires : 26,4 milliards de dollars d’ici 2028. En comparaison, les revenus de Twitter en 2021 étaient de 5 milliards de dollars. L’ambition du milliardaire est donc de multiplier par 5 les revenus de Twitter.
Quel sont les entreprise d Elon Musk ?
Elon Musk est probablement le marketeur le plus influent du monde des nouvelles technologies et l’un des hommes les plus riches également. Il est à l’origine de plusieurs projets à succès : SpaceX, Tesla, Hyperloop, StarLink, Cybertruck.