Cela rend la tâche encore plus difficile pour les représentants du conseil de secteur d’Indre-et-Loire. Ses services ont été victimes, dans la nuit du 10 au 11 juillet, de « l’attaque informatique massive ». « Tous les ordinateurs et réseaux mobiles sont désactivés », a écrit le tribunal de district dans un communiqué de presse, publié en haut de son site Internet. Il n’est donc pas possible de se connecter à différents services.
« Des experts, dont des spécialistes du ministère de l’Intérieur, interviennent désormais pour redynamiser au plus vite les différents services et permettre au conseil départemental d’être à nouveau disponible », écrit-il du département Indre-le Loire. Le Département précisant : « La réception du corps sur le site est maintenue. »
« On ne peut plus nous appeler de l’extérieur »
« Il n’y a plus de téléphones, plus de messages internes, et nous ne serons jamais appelés à l’extérieur. C’est dommage car cela empêche tant de choses », se plaint le Bleu français Jean-Gérard Paumier, président du Département.
Cette cyberattaque, dont les contours sont encore inconnus, ne semble pas connue à l’heure actuelle. En avril dernier, le département de l’Ardèche a également été victime d’une attaque « majeure », des escrocs demandant une rançon quels que soient les fichiers qui seraient téléchargés sur Internet (qui ont effectivement été créés). Il avait fallu environ un mois pour revenir à la normale, le temps de « désinfecter » tous les ordinateurs.