Le marché des jeux vidéo d’occasion est presque aussi ancien que les jeux vidéo eux-mêmes. Le secteur des produits d’occasion a toujours été une option intéressante pour le budget du joueur. En effet, depuis l’avènement des consoles et des jeux vidéo, le frein à cette passion a été leur prix.
Le prix actuel d’un jeu vidéo de nouvelle génération est d’environ 80 $. Pour faire des économies et réduire votre impact sur la planète, le marché du jeu vidéo d’occasion est un bon moyen de constituer votre collection de jeux à petits prix. Des jeux Xbox, Switch, des jeux PSP d’occasion et même des jeux vidéos de consoles rétro comme la Nintendo 64 ou la Megadrive.
Le secteur du jeu vidéo d’occasion est aussi une solution pour revendre des jeux vidéo lorsque vous en avez fini ou que vous ne voulez plus y jouer. Pour revendre vos jeux vidéo, vous pouvez vous rendre dans des magasins physiques ou sur Internet. Des sites spécialisés comme momox.fr ou surtout comme Leboncoin, à vous de choisir la méthode qui vous convient le mieux.
Cependant, il semble que le secteur du jeu vidéo évolue vers un nouveau genre où les jeux vidéo d’occasion n’auraient plus leur place. Va-t-on vers la fin des jeux vidéo d’occasion ?
La transition du marché des jeux vidéo
Jeux informatiques ou jeux consoles, le marché du jeu vidéo semble s’orienter vers la dématérialisation et les plateformes en ligne. La transition a déjà commencé.
Nous découvrons les plateformes de jeu en tant que service depuis plusieurs années. Et ils se multiplient : + 57 % de croissance entre 2020 et 2021 sur le marché américain et européen du cloud gaming, selon Ampere Analysis.
Pour bien comprendre cette évolution, vous devez d’abord comprendre ce qu’est le jeu en tant que service. Les plates-formes de jeu en tant que service, telles que Xbox Game Pass, PlayStation Now, Steam ou Origin, sont des services d’abonnement basés sur le cloud. Cela vous permet de jouer à des centaines de jeux vidéo sans les avoir physiquement à la maison.
Le game-as-a-service semble être une tendance favorable aux éditeurs, qui pourrait aussi devenir une tendance pour les budgets des gamers. En effet, avec cette formule, les créateurs de jeux vidéo sortent moins de jeux, moins de suites, mais mettent constamment à jour les jeux proposés. Cela réduit la taille des équipes créatives, ce qui réduit également l’investissement initial. Ensuite, la distribution des bénéfices est divisée en deux parties, car la partie des ventes est supprimée de l’équation. L’éditeur empoche désormais 70%, et le producteur 30% du bénéfice.
Quel avenir pour le marché des jeux vidéo d’occasion ?
De meilleurs revenus, des dépenses moindres, il devrait donc être possible de proposer des tarifs d’abonnement aux plateformes de jeux vidéo à des prix plus abordables. Ce sera également le moteur de l’essor continu du secteur du jeu vidéo.
En effet, la dématérialisation des jeux vidéo, et à terme même des consoles, rendra impossible pour les gamers de profiter de tarifs réduits sur le marché du jeu vidéo d’occasion, et le secteur pourrait perdre un grand nombre d’amateurs soucieux de leur budget.
Les magasins spécialisés dans la revente de jeux vidéo d’occasion, mais éventuellement aussi les magasins de jeux vidéo neufs, seront confrontés à la concurrence des magasins dématérialisés. Les jeux seront liés à un compte utilisateur personnel, ils seront donc impossibles à revendre, sauf si vous revendez l’intégralité de votre compte personnel.