La maison squattée du retraité décédé servait d’entrepôt aux voleurs d’outils

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A Toulouse, des ressortissants des pays de l’Est squattaient depuis des mois une maison de retraite pour personnes décédées, rue des Fontaines. Au moment de leur expulsion, la police y a découvert une soixantaine de matériel volé.

Depuis des mois, des Bosniaques squattaient une maison décédée, rue des Fontaines à Toulouse, ils y organisaient des fêtes jusqu’à midi, pour le plus grand malheur des habitants. Ce dernier s’était réuni pour le préciser.

Serge Raffy, président du comité d’arrondissement de Fontaines-Garonne, avait écrit une lettre au fonctionnaire de Haute-Garonne, l’exhortant à expulser « ces personnes qui habitent définitivement cette maison malgré le dépôt de plainte et les signalements des héritiers de Madame ». Almaric (note de la personne décédée). »

Gros travail de restitution des biens volés pour la police

Le 28 avril, le tribunal a donné raison aux plaignants et a ordonné l’expulsion des squatters. Quelque temps plus tard, la préfecture a chargé la police nationale de Toulouse d’exécuter la décision. Arrivés sur les lieux, les agents sont déconcertés par le comportement de l’un des résidents. Il semble particulièrement inquiet d’être confronté aux forces de l’ordre. Espérant ne pas être vu, il tente de se débarrasser des clés de la camionnette garée à l’entrée du pavillon. La police trouve le carrousel et fouille le véhicule.

À l’intérieur du fourgon, ils mettent la main sur des dizaines et des dizaines de gadgets : lasers de mesure portables, perceuses, meuleuses, tronçonneuses, capteurs thermiques et même scies cloches. Les agents inspectent le reste du squat, dans les dépendances, ils découvrent presque autant de matériel volé.

Tous ces articles sont le résultat d’un certain nombre de vols commis dans toute la région lors de cambriolages ou de vols dans la roulotte. La police toulousaine a alors procédé à la restitution de tous les biens volés à leurs propriétaires en utilisant les numéros de série de chaque produit. Une dizaine de victimes ont été recensées à ce jour.

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