La réutilisation fait des adeptes dans les « temples de l’usage » bordelais

L’économie circulaire, un secteur « en plein développement »

Non loin du magasin ïkos, au bout de la promenade Sainte-Catherine, l’enseigne Merignac Easy Cash, spécialisée dans l’achat et la vente de produits d’occasion, s’est également installée avec Everso, un magasin entièrement dédié à la vente de le luxe. des biens. Un concept qui cible une nouvelle clientèle plus urbaine.

De même, les boutiques bas de gamme ne manquent pas à Bordeaux, même sur la rue – ou fourmilière ultra-commerciale – Saint-Catherine. On pense alors à Amos, le magasin solidaire (également présent dans le quartier Saint-Michel, le quartier Grand Parc et à Mérignac) ou Mad Vintage.

Selon l’Ademeo, l’agence de la transition écologique, la filière du réemploi et de la réutilisation (dite économie circulaire) « est en plein essor puisqu’elle compte désormais 6 700 structures (hors sites internet et petites annonces) employant 34 000 ETP [équivalent temps plein, ndlr ], dont 21 000 dans l’économie sociale et solidaire (ESS) ».

Parallèlement au développement de ce secteur, il semble que les habitudes de consommation évoluent également. Pourtant, selon l’agence : « Le réflexe commence à se généraliser lorsqu’il est réutilisé au lieu d’être jeté, comme en témoignent les quelque 100 millions de biens échangés en 2017 sur les sites et plateformes. »

Entre 2014 et 2017, la quantité de biens réutilisés ou recyclés a bondi de 28 %, passant de 780 000 à un million de tonnes.

Casser les codes

Dans le magasin, qui a ouvert ses portes le 14 mai, l’employé voit toutes sortes de clients, des personnes avec peu d’argent qui veulent économiser, à celles qui ont un pouvoir d’achat élevé.

Avant Saint-Catherine, la marque a prospéré dans un autre grand centre commercial, à Bordeaux-Lac. Echantillons éphémères du concept ïkos, voué à disparaître en 2023. En effet, à cet horizon, un projet de (véritable) réemploi villageois verra le jour sur le site Dangeard à Bordeaux Nord : un centre commercial de seconde main, unique en La France, avec 200 emplois et un objectif de 12 000 tonnes de produits collectés et valorisés annuellement.

En attendant, la stratégie semble porter ses fruits : « Selon moi, en nous installant dans les centres commerciaux, nous sommes un magasin qui brise les codes et qui se démarque des autres. Dès que nous nous sommes installés ici, nous avons eu beaucoup de demandes et nous voyons que les clients sont contents de trouver des biens d’occasion à des prix attractifs », raconte Kamila.

YesYes au reconditionné high-tech

Depuis peu, dans la métropole bordelaise, un autre acteur de la valorisation des biens d’occasion s’est frayé un chemin dans les allées de la grande distribution. Jeudi 11 août, le premier « shop in shop », une boutique au sein d’une boutique YesYes – dédiée aux produits électroniques reconditionnés 100% français – a ouvert ses portes dans l’hypermarché Géant Casino à Pessac

« A l’entrée du magasin, dans le passage principal, il y a souvent des espaces high-tech. Alors maintenant, au lieu d’un service téléphonique, nous avons un espace de 30 m² où nous vendons nos produits reconditionnés en France, chez nous dans notre boutique-atelier à Caen », explique David Mignot, co-fondateur de YesYes.

En plein essor

YesYes s’efforce de se différencier de ces concurrents dans un secteur en pleine expansion. Selon GFK Consumer Life, plus de 3 millions de smartphones reconditionnés ont été vendus en France en 2021, soit 16% du marché total et un marché en croissance de 36% par rapport à 2020.

Pourtant, selon une étude menée par YesYes la même année, « 56% des Français hésitent encore à choisir des produits reconditionnés, précisant que 37% n’ont aucune confiance dans l’achat de produits neufs ».

Pour pallier à cela, la start-up compte sur l’ouverture d’ateliers boutiques où les produits high-tech sont reconditionnés et revendus sur place. « Gage de sécurité et de transparence », selon l’expert rénové. Le premier magasin du genre a ouvert à Caen en février dernier.

« Nous ne faisons que du reconditionné français : acquisition, rénovation, inspection, revente. C’est une économie circulaire », explique David Mignot, soulignant que les plateformes en ligne sont majoritairement expédiées à l’étranger.

YesYes, qui réalise plus de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, prévoit d’ouvrir des boutiques-ateliers dans toutes les régions de France, et du « shop in shop » dans les hypermarchés Géant, avec lesquels il a noué un partenariat.

Gagnant-gagnant

Alors, le réemploi va-t-il prendre le relais dans les « temples de la consommation » ? Pour Sandrine Jacotot, adjointe au maire de Bordeaux en charge des commerces, marchés et animations locales, il s’agit d’une réponse à la prise de conscience environnementale des consommateurs.

« Lorsque Bordeaux-Lac a accepté d’héberger quelques mois ïkos à prix réduit pour vivre dans une cellule disponible, pensant que cela ferait une bonne action, quel a été leur étonnement lorsqu’ils ont découvert que, grâce à cette marque, ils avaient récupéré une clientèle de consommateurs avertis, qui ne mettait plus les pieds dans les centres commerciaux, et qu’ils pensaient avoir définitivement perdue ! »

Pour l’élu bordelais, c’est gagnant-gagnant :

« D’une part, des enseignes comme ïkos ont besoin de plus d’espace et peuvent en trouver dans les centres commerciaux, d’autre part, ces dernières ont intérêt à accueillir l’ESS car elle est prometteuse et attendue par de nombreux consommateurs. »

Effet vertueux ou vicieux ?

Mais en les plaçant dans les galeries marchandes, le réemploi ne contribue-t-il pas à encourager le modèle même qu’il dénonce ailleurs ? Au final, quelle est la différence entre un magasin de bricolage de première main et un ïkos d’occasion à côté ?

« Les consommateurs avertis ne s’y tromperont pas, et même en allant au centre commercial, ils continueront à porter leurs valeurs », estime Sandrine Jacotot. Et pour d’autres, c’est une porte d’entrée vers une nouvelle façon de dépenser. Cette offre doit être présente le plus possible dans la ville, voire dans le centre commercial si nécessaire. Il faut suivre les bons acteurs et les protéger. »

La ville a ainsi soutenu ïkos dans son implantation à Bordeaux-Lac, puis Sainte-Catherine ou encore s’est engagée à intégrer l’ESS dans la rue Bordelaise. Quant à la place Gambetta et l’ancienne Vierge, rachetée par Michel Ohayon pour y construire un hôtel de luxe, la mairie tente de persuader l’homme d’affaires d’y ouvrir des boutiques éphémères de réemploi. Il est temps de développer votre projet immobilier. Mais ce n’était pas gagné.

Vous pouvez stocker des petits sacs remplis de vêtements et de linge de maison, des chaussures, de la petite maroquinerie (portefeuilles, ceintures) dans les conteneurs Relais.

Comment recycler les vêtements ?

Les vêtements en bon état sont revendus en matières premières ou exportés vers les pays pauvres ; Le reste sera recyclé et transformé en carburants ou en nouveaux matériaux. Selon les matières, les textiles sont coupés, déchiquetés, broyés, usés et/ou transformés, ce qui permet la fabrication de nouveaux produits.

Comment recycler les vêtements ? Les vêtements, chaussures ou literie abîmés, les chaussettes trouées ou encore les sacs à main usagés doivent être déposés dans des points de collecte désignés, comme les perches blanches du Relais ou les perches vertes du Tremplin.

Pourquoi recycler les vêtements ?

En France, selon Eco TLC, 600 000 tonnes de vêtements sont mises sur le marché français chaque année. Recycler ses vêtements permet donc de réduire la quantité de déchets générés par cette consommation. Cela permet également de préserver les réserves naturelles et de limiter la pollution.

Ou recycler les vêtements ?

Bien qu’Emmaüs, créé par l’Abbé Pierre en 1949, soit le plus célèbre, vous pouvez distribuer vos vêtements et accessoires au Secours Populaire, à la Croix-Rouge ou encore à Latie solidaire, pour donner une seconde vie à vos vêtements de travail.

Où puis-je trouver des conteneurs Le Relais ? Habillés aux couleurs des Relais et donc facilement reconnaissables, ils peuvent être placés en centre-ville ou en périphérie, sur les parkings des commerces ou des immeubles ou encore dans les déchetteries. Il y en a forcément un près de chez vous.

Où mettre les vêtements à jeter ?

Ils peuvent être déposés dans les bornes de collecte à condition qu’ils ne soient ni humides ni sales. Cependant, ils peuvent être perforés. Dans les conteneurs Relais, par exemple, vous devez mettre vos vêtements dans des sacs de 50 litres maximum (vêtements, linge de maison, petite maroquinerie, chaussures).

Comment recycler les textiles ?

Recyclage textile : où jeter les vêtements usagés ? En matière de recyclage textile, les consignes de recyclage sont simples : vous pouvez déposer tous les textiles usagés dans des points de collecte. Ce sont généralement des conteneurs à ordures que l’on trouve sur les voies publiques dans de nombreuses villes.

Comment recyclé T-ON le tissu ?

Comment recycle-t-on le tissu ?

  • On récupère le tissu pour le broyer et le remettre à l’état fibre,
  • Les fibres sont torsadées pour faire du fil,
  • Le processus de couture se poursuit de la même manière que le fil traditionnel.

Le tissu peut-il être recyclé ? Les textiles sont très faciles à recycler. Nous pouvons réaliser une isolation phonique ou thermique d’objets à partir de vêtements écrasés ! Les baskets se transformeront en sols de courts de tennis ! D’autres textiles trouveront une seconde vie sous forme de chiffons ou de chiffons.

Comment recycler les tissus ?

En matière de recyclage textile, les consignes de recyclage sont simples : vous pouvez déposer tous les textiles usagés dans des points de collecte. Ce sont généralement des conteneurs à ordures que l’on trouve sur les voies publiques dans de nombreuses villes.

Qu’est-ce que le tissu recyclé ?

Qu’est-ce que le recyclage textile ? Le recyclage des textiles est le processus par lequel les vieux vêtements et autres textiles sont récupérés pour être réutilisés ou récupérés. C’est la base de l’industrie du recyclage textile.

Où jeter les chutes de tissu ?

Même lorsqu’ils sont abîmés ou tachés, vous pouvez déposer vos vêtements, literie, chutes de tissu, chaussures et accessoires de mode dans les points de collecte de rue afin qu’ils soient recyclés.

Où jeter les vieux draps ? Si les vieux draps sont encore présentables, la meilleure solution est de les recycler et de les offrir aux personnes qui en ont besoin. Il est possible, par exemple, de les déposer dans les casiers à linge prévus à cet effet ou de les apporter au centre Emmaüs.

Est-ce que le tissu est recyclable ?

Conséquences au centre de tri En effet, les longs morceaux de tissu créent un blocage au niveau de la chaîne de tri. Vos chandails, vos chaussettes déchirées, vos vieux chiffons, vos pantalons, vos bottes cassées et vos vieux torchons ne vont pas dans votre bac de recyclage.

Où jeter les vieux chiffons ?

En déposant vos vêtements dans une agence Emmaüs par exemple, ils seront donnés ou revendus à moindre prix, comme par exemple. Dans les bacs de collecte, ils seront triés selon leur qualité afin d’être ensuite revendus sous forme ou recyclés selon la matière. Ces bacs de collecte sont librement disponibles et facilement reconnaissables.

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