L’Angola tente de réduire sa dépendance au pétrole [Business Africa] | Actualités africaines

Pendant des années, le pétrole a été le moteur de l’économie angolaise. Le pays d’Afrique australe ne vend pratiquement rien d’autre.

Le brut représente 95% des exportations de l’Angola. La hausse des prix du pétrole en 2022 a permis au pays de réduire sa dette publique à 56,5% du produit intérieur brut cette année, contre 79,7% en 2021 et 123,8% en 2020.

Le pays a gagné 2,1 milliards de dollars grâce aux ventes de brut en mai seulement, mais Luanda est déjà passée par là et sait que les bons moments ne durent jamais. En 2021, l’Angola est sorti d’une longue récession causée par près de cinq ans de prix bas du pétrole.

Un récent rapport de la Banque mondiale évalue la croissance à 3,1 % cette année. Il prévoit une légère baisse en 2023, avant de se stabiliser à 2,9 % en 2024. Pour les dirigeants du pays, trouver de nouvelles sources de croissance et d’emplois est un impératif, faute de quoi un nouveau ralentissement économique devient inévitable. Au pouvoir en 2017, le gouvernement du président João Lourenço a commencé à adopter des réformes pour promouvoir l’investissement et accroître la compétitivité.

Les autorités ont tenté d’orienter les investissements vers des secteurs tels que l’agriculture et l’industrie manufacturière, dans le but de réduire la dépendance excessive de l’Angola vis-à-vis du pétrole. L’Angola s’engage également dans un vaste processus de privatisation pour se débarrasser des entreprises parapubliques inefficaces et déficitaires.

Premier producteur de pétrole d’Afrique depuis juin, après avoir dépassé le Nigeria, l’Angola sait que la croissance durable ne viendra pas du pétrole, mais de la réduction de l’influence excessive de cette ressource sur l’économie. Antonio Henriques da Silva est le président de l’Agence angolaise de promotion des investissements et des exportations. Il rejoint le programme avec des idées sur la voie de l’Angola vers la diversification.

Les entreprises luttent contre la dette croissante du Ghana

La Banque mondiale estime que la dette du Ghana atteindra 104% de son PIB d’ici la fin de cette année. Les agences de notation lui ont donné le statut de junk, ce qui en fait un risque d’investissement et de crédit. La hausse des taux d’intérêt, l’inflation et la faiblesse du cédi obligent les petites entreprises à survivre.

L’Afrique de l’Est en tête du commerce intra-africain

Le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie sont en tête de liste des pays qui ont rejoint la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) pour permettre au commerce de commencer dans le cadre du bloc.

Le secrétariat du bloc a déclaré que jusqu’à présent, trois des huit pays qui ont ouvert la voie au commerce sous Zlecaf sont originaires d’Afrique de l’Est.

Dans le cadre de l’initiative Guided Trade, les entreprises souhaitant commercer avec d’autres entreprises des États membres sont mises en relation.

Dans le cadre de cette initiative, le Kenya a exporté des piles et du thé au Ghana.

Le Zlecaf est le plus grand marché unique depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce.

Ce marché veut approfondir le commerce intra-africain. La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) évalue les exportations intra-africaines à 16,6 %, loin derrière les 68,1 % de l’Europe et les 55 % de l’Asie. Le commerce dans le cadre du bloc a commencé en 2021, mais les progrès ont été entravés par la pandémie.

Laisser un commentaire