Le défi de construire un métaverse décentralisé

Cet article est extrait de la revue mensuelle Sciences et Avenir – La Recherche n°907, datée de septembre 2022.

Régis Chatellier est chargé d’études prospectives à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).

Sciences et Avenir : Quelles questions soulève la notion de métavers ?

Régis Chatellier : Aujourd’hui, d’après ce que nous percevons, le métavers correspond à la même grille d’analyse que la réalité virtuelle. A savoir que les données personnelles correspondent à tout ce qui est lié à votre compte, à votre avatar, lorsque vous êtes vous-même lié à cet avatar : données d’identification, historique d’utilisation, eye tracking (suivi des mouvements des yeux devant l’écran, ndlr) , capture d’émotions, etc. Si les métaverses permettent aux gens de collecter des données, il faudra savoir identifier à qui on a affaire : un particulier, une entreprise, une organisation ?

Cela dit, la question demeure de savoir qui gère et contrôle l’accès. Avec les Horizon Workrooms de Meta, le Mesh de Microsoft ou des espaces comme Decentraland ou The Sandbox, le contexte n’est pas nouveau : c’est le début d’une nouvelle concurrence pour s’emparer du marché.

Decentraland et The Sandbox sont des plateformes dites décentralisées. Cette approche peut-elle donner à l’utilisateur un certain contrôle ?

Lorsque vous commencez à vendre des espaces virtuels associés à des droits de propriété via des NFT (jetons non fongibles), il existe une forme de décentralisation. Mais si la plateforme dans son ensemble, du coup, ferme, ces contenus n’ont plus aucune valeur, ils n’existent plus. Car au fond, il y a toujours des infrastructures.

Certes il existe des réseaux sociaux où il est possible d’héberger sa propre application, Mastodon par exemple. Mais ce sont des infrastructures assez légères par rapport aux ressources qu’il faudra mobiliser pour un métaverse. On peut toujours imaginer des instances locales communicantes et interopérables, mais on en est encore loin.

Que sont les cartes à collectionner NFT ? Une carte à collectionner NFT est, comme son nom l’indique, avant tout une NFT. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un actif basé sur la blockchain (comme les crypto-monnaies) dont la propriété est unique, garantie et sécurisée. Ce document de titre peut ensuite être vendu ou échangé.

Qui utilise le metaverse ?

Samsung, Gucci, Dior, Carrefour, Casino, Snoop Dogg et bien d’autres marques ou stars ont acheté des terres ou « terre » dans le métaverse. Samsung a même organisé son dernier lancement de produit à Decentraland et un concert de Justin Bieber à Wave. xr, une plateforme de réalité virtuelle dédiée aux artistes.

Quelles entreprises dans le métaverse ? Meta, Qualcomm, Microsoft, Epic Games… Ces entreprises ont toutes déclaré leur intérêt pour le métaverse, ce concept de mondes virtuels dont la définition est encore floue.

Qui utilise la metaverse ?

Facebook, dont le groupe est rebaptisé Meta, a déjà développé un métaverse de réalité virtuelle : VR Horizon. Il veut être le plus grand pionnier du métaverse et a déjà beaucoup investi dans la réalité augmentée et virtuelle.

Comment accéder à la metaverse ?

Pour accéder au métaverse, l’utilisateur doit disposer d’un casque de réalité virtuelle. Oculus VR est le modèle le plus vendu au monde. Avant de s’y rendre, il doit configurer correctement le casque, charger la batterie et le connecter à Internet.

Quelle est la différence entre blockchain et Bitcoin ?

Quelle est la différence entre blockchain et bitcoin ? Bitcoin est une monnaie numérique non réglementée. Bitcoin utilise la technologie blockchain comme enregistrement des transactions.

Quel est le nom de la blockchain Bitcoin ? La première blockchain est apparue en 2008 avec la monnaie numérique bitcoin, développée par un inconnu se présentant sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. C’est l’architecture sous-jacente.

C’est quoi la blockchain pour les nuls ?

La blockchain est une technologie qui stocke, certifie et partage les informations de manière décentralisée : c’est ce qu’on appelle les « livres distribués ». Dans la plupart des cas, la blockchain est utilisée pour certifier et gérer les transactions.

Quelle est la différence entre la crypto monnaie et le Bitcoin ?

Toute crypto-monnaie lancée en tant qu’option numérique autonome pour une devise existante est considérée comme légale et sa valeur est garantie. Mais Bitcoin n’a pas une telle valeur car il s’agit d’une forme numérique d’argent privé.

Quel pays utilise la monnaie ethereum ?

Quel pays utilise le plus Ethereum ? Par rapport à la moyenne mensuelle des recherches Web Ether pour 1 000 internautes, la Suisse arrive en tête avec 11,79, suivie de l’Allemagne avec 9,46 et de la Suède avec 7,12.

Ethereum augmentera-t-il? Ether Prediction 2025 En 2025, la valeur d’Ethereum devrait osciller autour de 46 000 $. Les experts prédisent un marché haussier grâce à la croissance des NFT et du DeFi, comme c’est le cas avec l’avenir du Shiba Inu.

Quelle valeur peut atteindre l Ethereum ?

Ethereum Crypto Forecast en 2023 : Un prix moyen de 2 900 $ est attendu l’année prochaine. Cependant, Ethereum pourrait franchir le cap des 3 400 dollars d’ici la fin de l’année prochaine. Ethereum Crypto Forecast 2024/2025 : Ethereum devrait se négocier au-dessus de 4 000 $ entre 2024 et 2025.

Quel crypto va exploser en 2022 ?

DeFi Coin (DEFC) â Choix populaire parmi les crypto-monnaies à exploser en 2022. Cardano (ADA) â Leading Blockchain Network avec un potentiel de rebond. Ripple (XRP) – Le projet de cryptographie populaire devrait rebondir en 2022. ApeCoin (APE) – Prochaine crypto phare avec un potentiel de pièces Meme

Laisser un commentaire