Les jeunes business angels, la nouvelle armée de la French Tech

Rien ne semble pouvoir arrêter le train en marche. Malgré la crise sanitaire et les incertitudes sur la reprise de l’activité économique, les jeunes business angels tricolores continuent d’alimenter les start-up par leurs investissements, révèle la 2ème édition du classement annuel réalisé par Angelsquare avec « Les Echos ».

Aidée par la loi TEPA, cette dynamique doit son élan à la multiplication des levées de fonds, à leur montant et à un changement de mentalité des fonds d’investissement, qui permettent aux entrepreneurs de céder des parts durant cette étape.

Un phénomène qui s’accélère

C’est pourquoi il n’est pas surprenant de voir Thomas Rebaud, co-fondateur et PDG de Meero, surperformer l’an dernier. Ces investissements réalisés en phase d’amorçage dans la grande majorité des cas sont une des particularités historiques de l’écosystème de la Silicon Valley, où une partie de l’argent récolté lors de l’aventure entrepreneuriale est systématiquement reversée à d’autres projets. « Le phénomène des jeunes business angels n’est pas nouveau, mais il prend de l’ampleur », constate Charles Degand, PDG d’Angelsquare. On voit de plus en plus de fondateurs, mais aussi des salariés qui investissent. »

Meilleurs business angels français de moins de 35 ans en 2020

#1. Thomas Rebaud : co-fondateur et PDG de Meero. 790 000 euros investis dans 13 opérations (WeLink, Colizey, Bling…).

#2. Arthur Leroy-Beaulieu : Administrateur de TFH. 550 000 euros investis dans 8 opérations (Aircall, Epicerie, etc.).

#3. Thibault Lévi-Martin : PDG de Partoo. 389 000 euros investis dans 8 opérations (Balt, Umiami, etc.).

Trop peu de femmes

#4. Damien Morin : PDG du Mobile Club. 380 000 euros investis dans 14 opérations. (Yuka, Bling, Slite…)

#5. Jérémy Wies : Fondateur et PDG de Synovo. 291 000 euros investis dans 4 opérations (Codaa, La Croisière Loisirs, etc.).

Laisser un commentaire