Les ONG font-elles affaire avec notre compassion ?

FIGAROVOX / LA GRANDE INTERVIEW – Bruno-Georges David est l’auteur d’ONG : la compassion dans tous ses rayons ? (VA Press, 2019). Derrière elle se cache le véritable marché de la culpabilité derrière les organisations non gouvernementales.

Bruno-Georges David est président de Communication Sans Frontières et responsable du secteur communication sociale et solidaire de l’École des Métiers de l’Information. Il a travaillé dans de grands groupes de communication internationaux tels que RSCG, PUBLICIS, McCann-Erickson et TBWA et a fondé deux sociétés de conseil dans le domaine du marketing et de la stratégie de communication. Il a travaillé avec de nombreuses entreprises multinationales et de nombreuses organisations non gouvernementales. Posté par ONG : Compassion pour tous les rayons ? (VA Press, 2019).

FIGAROVOX.- Dans une ONG : compassion de tous côtés ? vous décrivez la réalité moderne des ONG. Pourquoi avez-vous décidé de travailler sur ce sujet ? Sommes-nous trop naïfs sur le rôle des ONG ?

Bruno-Georges DAVID.- Il est important de rappeler dans le préambule que même s’il n’y a aucun doute sur la légitimité des organisations non gouvernementales ni sur leurs contributions positives à la vie démocratique et citoyenne, il est toujours crucial d’envisager l’avenir sur leur capacité à faire face aux enjeux stratégiques auxquels ils sont confrontés dans le monde de la couverture hypermédia qui est désormais le leur. C’est pour cette raison qu’il faut s’interroger sur les mécanismes qu’ils utilisent pour s’assurer qu’ils ne perdent pas la confiance de leurs partisans. Ce risque n’est pas illusoire et nous ne pouvons pas risquer la rupture de la solidarité nationale et internationale.

Le monde dans lequel les ONG sont nées n’est plus le monde d’aujourd’hui. Il est donc essentiel de s’interroger sur leur manière d’aborder les défis de la communication et de l’information au cœur de nos sociétés actuelles, notamment les défis de la manipulation et de la désinformation. Si elles veulent conserver leur soutien, les ONG ne peuvent pas éviter ces problèmes. Ces phénomènes ont ébranlé des filières entières, ainsi que des partis politiques et des corps intermédiaires.

Tentons une petite synthèse de mon travail, qui est la somme de mes interventions sur divers forums spécialisés. Les ONG font partie de notre patrimoine social ; mais la remise en question complète de leur modèle est attendue, ce qui pourrait les faire tomber. Les modèles devront être corrigés rapidement. Mentionnons entre autres deux sujets importants :

Légitimité civique, d’abord. Les ONG, pour la plupart issues de mouvements ou d’initiatives citoyennes, ne semblent plus représenter qu’elles-mêmes, tandis que l’admirable début d’Affaire du Siècle montre à quel point l’implication citoyenne est indispensable pour mener un plaidoyer d’envergure. La société civile s’interroge désormais sur leur capacité à véhiculer leurs utopies et leurs espoirs, à les représenter, à les soutenir, au-delà des simples appels à la collecte de fonds… Il ne faut pas oublier que les organisations non gouvernementales récentes ont pour la plupart pointé du doigt l’absence lors des grandes mobilisations civiques et politiques. les abonnés. Ils se sentent très mal à l’aise face aux crises qui touchent directement leur pays d’origine. Il est même incroyable qu’il n’y ait pas d’action massive et coordonnée à l’échelle européenne. Chaque ONG reste sur son propre territoire national. Il en va de même pour les mouvements sociaux et la mobilisation citoyenne. Tant que la fragmentation nationale prévaudra, il sera difficile de faire les choses à l’échelle transnationale et mondiale.

Je pense que les iconographies du désespoir que créent aujourd’hui les dons, avec leurs stéréotypes et leurs caricatures, provoquent l’effet inverse de celui recherché.

La massification des mesures doit figurer en tête de leur agenda et non l’industrialisation des dispositifs associatifs. Par exemple, l’opposition Nord-Sud n’est plus tenable. Les hémisphères sont irrévocablement liés, comme l’est et l’ouest. C’est pourquoi j’appelle à une géopolitique de la conscience citoyenne et à davantage d’actions transnationales au-dessus des mégastructures qui gouvernent désormais le monde. Les ONG nationales ne sont plus assez fortes pour changer de cap. Il est nécessaire de créer des alliances civiles à grande échelle et internationales qui représenteront les peuples et leurs projets.

Contrairement aux gouvernements locaux, aux politiciens, aux médias ou aux entreprises, les citoyens attendent beaucoup des ONG. Mais sont-elles toujours en phase avec la société et les générations futures ? Leurs argumentaires marketing auprès des donateurs, parfois outranciers, stigmatisant ou caricaturant les problèmes, sont totalement en décalage avec les attentes de solutions. Ils semblent incapables de fournir des programmes de coopération et des recommandations participatives qui devraient être défendus au niveau international.

Leurs discours, qui imitent la communication publicitaire, ne sont pas le fruit d’une conversation civile, d’une coopération ou d’une participation collective de masse. Le concept d’expérience leur échappe, tout comme l’importance d’effectuer des actions simultanément et non instantanément. Au lieu de soutenir les habitants en difficulté, la communication les piège dans des représentations misérables et indécentes, ce qui les rend très en colère contre les ONG. Les critiques et l’opposition à ces pratiques s’expriment de plus en plus. Ils doivent en être conscients. Ils ne doivent pas attendre de se retrouver dans la même situation que d’autres secteurs en difficulté.

En basant leur communication exclusivement sur des mécanismes publicitaires et commerciaux, les ONG risquent de déformer la réalité et de contribuer à la désinformation. Et leur crédibilité est en jeu, ceux qui ne parlent que de transparence. En tant qu’émanations de la société civile, elles doivent donner aux citoyens la place qui leur revient dans l’élaboration de leurs projets, sans oublier les générations passées et futures directement concernées par leurs décisions.

Une grande partie de la communication ne consiste pas en des positions ou des plaidoyers politiques, mais en appelle aux émotions, à l’autosatisfaction compatissante, à la culpabilité.C’est un débat entre des gens du Nord, se parlant à eux-mêmes et utilisant le Sud comme excuse.

Il est temps que les ONG occidentales reprennent les débats sur la diversité, la parité, leur migration, le transfert des savoirs. Ils n’échapperont pas à la Kodakisation de leur modèle sans un ressort de solidarité. Ils doivent identifier de nouveaux modèles alternatifs qui ne soient pas simplement empruntés au monde marchand. Les ONG ne sont en rien comparables aux entreprises. Ou si tel était le cas, il serait grand temps de les sortir de la sphère associative. Et pourquoi ne pas créer le statut juridique d’une société d’économie solidaire ?

Plus précisément, peut-on parler de l’affaire de la compassion, qui est liée à la tendance de notre temps vers celle-ci ?

Qui, après tout, représente les ONG sinon elles-mêmes et leurs propres partisans et donateurs ? Cela pose la question de la relation que les ONG entretiennent avec leurs publics. Les conditions de leur financement sont favorables aux plus grosses structures, qui captent la majorité des fonds et disposent des moyens et des infrastructures pour cela. La plupart des communications ne consistent pas en des positions ou des plaidoyers politiques, mais en appellent à l’émotion, à la bonne pensée compatissante, à la culpabilité.

C’est un débat entre gens du nord qui se parlent en prenant le sud comme prétexte. Entre les campagnes de plaidoyer des années 1970 et 1980 et aujourd’hui, le marketing a fait une entrée en force dans la gestion des ONG. Je pense que les iconographies du désespoir que créent aujourd’hui les dons, avec leurs stéréotypes et leurs caricatures, provoquent l’effet inverse de celui recherché. « À quoi bon soutenir des causes s’il n’y a pas de résultats tangibles ? Il faut trouver un autre modèle, d’autres solutions », semblent nous dire les jeunes générations. C’est en gros ce que tentent de faire les start-up innovantes, les modèles hybrides entre généralistes et particuliers, ou les scoop revivals. D’autres, malheureusement, emprunteront d’autres voies, bien plus radicales et destructrices, pour justifier leur existence, se re-légitimer. Il est grand temps que les ONG communiquent leurs résultats et leur efficacité, et non les distractions d’un monde globalisé.

Nous venons d’un monde où de grandes ONG ont façonné le système. Cela leur profite, alors que les petites et moyennes ONG ont très peu accès aux fonds et aux médias. Le jeu est produit par une poignée de grosses structures, la majeure partie du secteur étant laissée de côté. Il est grand temps que nous nous occupions de l’accès aux médias pour PMONG. Depuis des années, je demande la création d’un centre commercial pour un espace dédié aux organisations non gouvernementales, qui pourrait être financé par les médias et les annonceurs eux-mêmes. Par solidarité, comme ailleurs, nous ne donnons qu’aux riches et aux structures les plus célèbres.

Le terme ONG ne veut pas vraiment dire grand chose et ne garantit rien du tout

Cependant, la solidarité ne peut être le monopole de quelques-uns, alors que des milliers de structures sur le terrain font un travail admirable sans lequel rien ne fonctionnerait, y compris les grandes ONG. Nous devons trouver un moyen de les mettre en avant avec le soutien des plus grands acteurs. J’ai proposé que chaque jour sur toutes les antennes et chaînes de télévision de notre pays, une minute de solidarité ou des écrans publicitaires soient consacrés à cette solidarité qui s’exprime au quotidien. On pourrait imaginer 24h de solidarité et au lieu de privilégier une seule ONG dans une messe cathodique exclusive, on servirait toute la communauté. Une sorte de téléthon de toutes les solidarités.

Le terme ONG (Organisation Non Gouvernementale) ne veut en fait pas dire grand-chose et ne garantit rien du tout. C’est devenu une collection généralisée dans laquelle, d’un côté, il y a des structures associatives microscopiques qui ont de gros problèmes de financement, et de l’autre, des géants de plusieurs centaines de millions, voire de plusieurs milliards d’euros. On trouve des agences de l’ONU qui s’apparentent, et c’est bien dommage, à des ONG, alors même qu’elles sont de purs produits intergouvernementaux, des ONG partisanes, communautaires ou religieuses. S’ils semblent tous liés par les mêmes projets de solidarité, ils n’ont pas les mêmes engagements et modèles, ni principes ni valeurs. Cette situation porte gravement atteinte à l’intégrité des organisations non gouvernementales, qui sont soumises à une concurrence déloyale et à des obligations dont d’autres s’exonèrent. Dans cette confusion généralisée, le leitmotiv qui permet l’homogénéisation des discours est essentiellement moral et compatissant. La compassion adoucit tout. On peut conclure que le modèle compatissant est certainement le plus rentable, au détriment du modèle politiquement engagé et rationnel. L’aspect politique est gommé au profit du marketing et de la rentabilité. Mais cela ne concerne pas que les organisations non gouvernementales. En effet, cela reflète une tendance générale dans nos sociétés dans lesquelles l’émotion remplace la raison et la responsabilité individuelle. Actuellement, il est l’épine dorsale de la posture médiatique des structures communicantes. De moins en moins de politique et de plus en plus de marketing, de plus en plus de droits et de moins en moins de devoirs, de plus en plus de problèmes et de moins en moins de solutions.

Le fil conducteur qui permet l’homogénéisation des discours est essentiellement moral et compatissant.

Vous analysez longuement l’attitude de l’ONG vis-à-vis de la communication. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Avec l’industrialisation est venue la professionnalisation et la communication de masse. S’il a fallu favoriser l’émergence d’une mentalité consumériste pour développer les industries, comme le font les grandes entreprises depuis le XIXe siècle, on peut s’interroger sur la nécessité de développer une mentalité donatrice et moralisatrice pour répondre à l’industrialisation des programmes de solidarité du XXe siècle. Cette évidence a été renforcée lors du tsunami de 2004/2005 en Asie du Sud-Est.

Cette catastrophe est en effet un marqueur important dans l’évolution des pratiques des ONG, car elle était étroitement liée à la mondialisation du monde d’une part et à la couverture hypermédiatique des crises d’autre part, ainsi qu’à la concurrence avec les marchés de collecte et de financement qui passent par la dépendance des ONG vis-à-vis des médias. Ce ne fut pas le cas lors du tremblement de terre de Lisbonne en 1755, où éclata la polémique entre Voltaire et Rousseau entre devoir compatissant pour le premier et responsabilité humaine pour le second, et qui sert souvent de référence aux discussions de solidarité. La massification et la densification des dispositifs de communication, sous la pression des médias eux-mêmes, mais aussi des politiques et des donateurs et de l’opinion publique, créent, selon l’ampleur des catastrophes, des situations médiatiques paroxystiques. Ce fut encore le cas pour Haïti cinq ans plus tard et pour toutes les crises qui suivirent, dans la mesure où l’on peut considérer que ces mécanismes sont devenus des modèles opérationnels récurrents fondés sur ce que j’appelle la Trilogie de la Solidarité, et dont le cercle puissant se fonde sur trois éléments : action, communication et financement.

Ce mécanisme n’est pas seulement utilisé lors de catastrophes naturelles ou environnementales, mais également lors d’engagements militaires. Une fois que vous le maîtrisez, il est alors très facile de l’utiliser à des fins qui peuvent être discutables. Nous l’avons vu à maintes reprises : ce secteur est également confronté à de fausses informations, à la propagande et à la manipulation.

L’ultra-compétitivité est devenue commune à tous les acteurs de la solidarité. Des entreprises multinationales et locales sont entrées dans la danse. Et ce après une interdiction morale, politique et médiatique. C’est une obligation pour une ONG de prendre soin de sa réputation, de sa marque en tant qu’organisation réputée. Comme tout annonceur qui se respecte, ils gèrent leur différenciation concurrentielle, leur avantage concurrentiel comme diraient certains.

Cela crée un effet pervers supplémentaire. Les crises deviennent plus ou moins à la mode, obsolètes, mourantes voire oubliées. Les ONG n’imposent plus leur calendrier médiatique. La conséquence directe est qu’ils doivent suivre l’horaire qui leur est imposé, écumer l’actualité pour paraître. Les ONG ne sont plus les seules à communiquer sur la solidarité, on en a parlé. Mais la solidarité est devenue un argument marketing pour l’amélioration et la notoriété de toute structure accaparant les codes de la communication solidaire. Combien se disent « humanitaires », « solidaires », « engagés » ou « responsables »… Il s’agit essentiellement de lavage éthique (le greenwashing n’est qu’une composante). À travers ces mécanismes de communication, nous assistons inévitablement à des changements de convention.

Les ONG deviendront-elles demain la concurrence des industries multinationales ?

Les ONG deviendront-elles demain la concurrence des industries multinationales ? En réalité, la différence n’est plus le statut juridique ou l’autorité, mais la marque et les dispositifs de marketing et de vente utilisés par chacun. Les victimes de ce système sont la démocratie et les citoyens qui ne savent plus qui soutenir et pourquoi. Il est impossible de savoir ce qui relève du commerce privé ou de l’intérêt public, et par conséquent ce qui relève du plaidoyer ou du lobbying, de la communication ou de l’information, de l’émotion ou de l’indignation, de la politique ou du commerce.

Les ONG sont une forme d’activisme clandestin, en somme ?

Mais je ne pense pas. La nature de leur engagement au plus haut niveau est, à mon avis, intacte, voire renforcée par les conditions mondiales, qui les légitiment d’autant plus. Mais ils ne mesurent pas les ravages que leur dépolitisation et leur commercialisation provoquent dans l’opinion publique et parmi leurs partisans. De structures militantes et engagées, les ONG sont devenues des organisations de managers et de financiers dépolitisés. L’ONG n’est pas une entreprise apolitique et la modélisation de ses dispositifs est avant tout un engagement citoyen pour un projet de société plus équilibré. Quoi qu’on en pense, une ONG est avant tout politique au sens grec du terme. Il s’agit de la place de l’homme dans la ville. Il ne faut pas travailler dans une ONG en pensant que l’on fait un métier comme un autre. Conséquence de cette dévalorisation de la chaîne de valeur, des ONG aux mécanismes de marché et de finance, de publicité et de marketing finiront par disparaître comme Kodak qui s’est hissé au sommet des plus grandes entreprises mondiales. Il est essentiel que dans ce monde dématérialisé les ONG se réapproprient leur mandat originel. Preuve en est, par exemple, l’initiative Unis contre l’inhumanité du fondateur de Handicap International ou le lancement du magazine Alternatives Humanitaires.

Se sentir coupable n’est pas un tremplin suffisant pour le plaidoyer, et il ne s’agit pas seulement du personnel des ONG et de leurs donateurs : il s’agit de tous les citoyens.

Ce secteur est déjà confronté au défi des modèles d’hybridation d’intérêt général et particulier. Il vient à peine de commencer. Il faut aussi espérer que les politiciens élimineront une grande partie des mécanismes qu’ils ont eux-mêmes produits et que les ONG ne seront pas un balai. Les entreprises changent aussi et révolutionnent certains de leurs modèles pour devenir plus vertueuses. Elles entrent en concurrence directe avec des organisations non gouvernementales, qui sont devenues pour certaines des prestataires de services répondant mécaniquement à des appels d’offres de services.

L’activisme, comme le volontariat, s’exprime de mille et une manières et n’est plus l’apanage d’un modèle unique. Chacun commence à prendre conscience de sa part de responsabilité individuelle dans les mécanismes qui nous guident collectivement. Se sentir coupable n’est pas une motivation suffisante pour se battre, et cela ne concerne pas seulement les travailleurs des ONG et leurs donateurs : cela concerne tous les citoyens. La plupart des ONG sont le produit d’une réflexion née au siècle dernier ; si le chemin de la solidarité est sans doute encore long, il est justifié de s’interroger sur le choix des véhicules les plus adaptés à son utilisation.

Quelles sont les ONG internationales ?

Voici les principales organisations de cette catégorie.

  • CARE Canada.
  • Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
  • Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICC)
  • Médecins Sans Frontières (MSF)
  • Oxfam International.
  • Une vision du monde internationale.

Quelle est la différence entre une organisation internationale et une ONG ? Qu’est-ce qu’une organisation non gouvernementale (ONG) ? Contrairement à une organisation internationale (OI), une ONG est une organisation non gouvernementale, c’est-à-dire une association à but non lucratif d’intérêt public qui n’est subordonnée ni à l’État ni aux institutions internationales.

Quel est la plus grande ONG du monde ?

Avec un budget annuel de près de 5 milliards de dollars (4,4 milliards d’euros), la Fondation Bill et Melinda Gates est de loin l’organisation humanitaire la plus riche au monde.

Quelle est la première ONG mondiale ?

Au XIXe siècle, la primauté de l’action humanitaire laïque appartenait au Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et aux États. Ils définiront ainsi le premier système humanitaire international de l’histoire, dans lequel se placeront plus tard les organisations humanitaires non gouvernementales du XXe siècle.

Quel salaire dans l’humanitaire ?

Néanmoins, un responsable de mission humanitaire débutant gagne entre 1 500 € et 2 000 € bruts par mois. Un collecteur humanitaire touche environ 1 900 euros, et un logisticien environ 1 600 euros par mois. Pour le personnel médical et technique, le salaire est basé sur l’expérience, le diplôme et l’ancienneté.

Quel est le salaire dans une ONG ? Nouveaux salaires (*) : Salaire maximum : 5 500 €. DP adjoint, coordinateur régional : salaire de départ 2 860 euros (salaire maximum 5 000 euros). Coordination technique (médias et programmes) : 2640 € (max 4800 €). Assistant de coordination / Responsables techniques / Responsable des programmes régionaux : 2 400 € (maximum 4 600 €).

Qui peut partir en mission humanitaire ?

avoir entre 18 et 30 ans (certaines missions sont accessibles aux jeunes de 16 ou 17 ans), résider dans un Etat membre de l’Union européenne ou dans un pays partenaire du programme Jeunesse en Action.

Comment gagner sa vie en faisant de l’humanitaire ?

Le début du travail humanitaire demande un moment de réflexion et de préparation psychologique. Il faut être capable de s’engager sur le long terme (plusieurs mois voire plusieurs années), être résistant au stress et accepter que la mission ne puisse pas sauver le monde.

Quelles sont les activités d’une ONG ?

Le dictionnaire Larousse définit les organisations non gouvernementales comme « des organisations financées principalement par des dons privés et vouées à l’aide humanitaire sous une ou plusieurs formes différentes (aide médicale ou technique dans les pays non industrialisés, aide aux plus pauvres). dans les pays…

Quelles sont les activités des sociétés humanitaires ? Sociétés humanitaires : des actions ciblées Les sociétés humanitaires ont pour but d’aider les populations pauvres affectées par des catastrophes ou confrontées à des guerres ou à des catastrophes. Ils tentent de répondre aux besoins vitaux des populations : faim, santé, éducation, accès à l’eau, etc.

Quelle est la mission d’une ONG ?

Les organisations non gouvernementales étaient initialement destinées à fournir une aide d’urgence ponctuelle, mais elles ont ensuite réorienté leurs activités vers le développement et la prévention. Cette autre orientation de leurs activités en fait des acteurs de paix à double titre.

Quelles sont les différents types d’ONG ?

On distingue deux types d’ONG : les ONG humanitaires d’aide au développement ou spécialisées dans l’aide d’urgence, comme par exemple Médecins Sans Frontières, Action contre la Faim, la Croix-Rouge française, etc. ; des organisations non gouvernementales de plaidoyer dont le but est de défendre une opinion, un groupe de personnes…

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