Mont-de-Marsan : le nouvel accueil spécialisé est en bonne voie

Par Martin Hortin Publié le 01/07/2022 à 7h30

Le deuxième Accueil Spécial (MAS) de Mont-de-Marsan sort progressivement de terre dans le parc de la Villa Ribière. Lundi, à l’initiative du centre hospitalier intercommunal, les différents acteurs impliqués se sont réunis pour la pose de la première pierre. L’occasion d’enregistrer la réalisation du projet après plusieurs années de travail

Lundi 27 juin, dans l’après-midi, des sourires apparaissent sur les visages alors que quelques tas de ciment sont coulés sur le mur, qui trône fièrement devant l’élégante maison Ribière, dans le quartier Saint-Jean-d’Août. Bien que symboliques – les travaux, d’un montant de près de 11 millions d’euros, ont commencé…

Lundi 27 juin, dans l’après-midi, des sourires apparaissent sur les visages alors que quelques tas de ciment sont coulés sur le mur, qui trône fièrement devant l’élégante maison Ribière, dans le quartier Saint-Jean-d’Août. Bien que symbolique – les travaux, d’un montant de près de 11 millions d’euros, ont débuté en octobre 2021 -, l’événement marque des années de travail et un projet que les équipes médicales ont « en tête depuis plus de vingt ans ».

Des années de travail

Ici, dans ce parc de 1,5 ha, cinq maisons de 12 à 14 places sortent de terre et abriteront bientôt 65 habitants. Ces personnes, touchées par des handicaps lourds ou des troubles psychiatriques, pourront bénéficier d’espaces adaptés à leurs besoins. Jusqu’à présent, ils ont été placés dans deux unités psychiatriques du centre hospitalier de Mont-de-Marsan. La villa, également surnommée « la maison Menaut », du nom des anciens propriétaires, sera également réhabilitée. « Je tiens à saluer le rôle de tous les acteurs impliqués dans la réussite de ce projet. Il s’adresse à un public fragilisé et vulnérable, il a du sens pour nous », explique Frédéric Pigny, le directeur de l’hôpital de Mons, dont dépendra le MAS et qui est propriétaire du terrain.

« Nous avions un groupe pilote pour réfléchir à l’organisation du travail du MAS pendant deux ans », explique Mme Lasgues, qui a coordonné le projet avec les futurs salariés et sera responsable du service lors de son ouverture fin 2023. C’est l’hôpital qui lui a demandé de , ayant acheté la villa et le parc pour près de 800 000 euros. « Nous repensons notre fonctionnement, nous avons fait des propositions architecturales pour que les lieux soient adaptés au public. Par exemple, l’établissement médico-social disposera d’une salle polyvalente, utile pour toutes sortes de handicaps.

Réhabiliter et adapter

Le personnel médical et paramédical est enthousiaste lorsqu’il voit les structures déjà construites : « C’est mieux que prévu. On a hâte de venir ici, tout s’annonce bien pour le moment. pourront construire A l’avenir, 70 salariés travailleront sur le site.

Tout n’a pas été facile depuis que l’hôpital a lancé le projet. En septembre, une pétition signée par près de 20 000 personnes s’oppose à l’abattage de trois grands arbres dans le parc. Ils ont été conservés même si l’un d’eux est décédé depuis le début des travaux. « L’acceptation du MAS par les riverains a été élaborée. C’était important dans un quartier dynamique et historique, en détail le maire de Mont-de-Marsan et président du conseil de surveillance de l’hôpital, Charles Dayot. L’objectif était de permettre à l’hôpital de se développer dans le domaine de la santé mentale, pour lequel il y a un léger retard par rapport au reste de la Nouvelle-Aquitaine, mais aussi de sauver une maison remarquable et de préserver son architecture. »

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