Huit personnes, dont des enfants d’une même famille, ont été inculpées de trafic de drogue en bande organisée, de blanchiment d’argent et de possession d’armes après une longue enquête de deux mois.
Organisé, organisé, détourné le regard. Un trafic de drogue massif a été mis en place il y a quelques semaines entre le quartier des Marels à Montpellier et Villeneuve-lès-Maguelone par divers policiers de l’Hérault, apparemment à travers une série d’objets d’une douceur choquante.
Il s’agit d’une enquête de deux mois et demi menée dans le monde entier, basée sur un certain nombre d’informations anonymes, et organisée (représentant la gendarmerie de l’Hérault) entre la Sûreté. La Direction de la Recherche Judiciaire (DTPJ), s’appuie sur un certain nombre de services tels que le GIR (Groupe Interministériel de Recherche), le SIAT (Service Interministériel d’Assistance Technique) ou le BRI.
Un business familial de longue date
Enfin, huit personnes ont été inculpées (douze interpellées sans inculpation) pour trafic de stupéfiants en bande organisée. Ils ont été détenus avec le soutien du Raid à Montpellier, Villeneuve, Pérols et Toulouse, entre le 30 mai et le 1er juin. Parmi eux, quatre membres d’une même famille issus de la communauté gitane, ont rejoint un bandit montpelliérain, dont une femme de 64 ans. et sa petite-fille de 20 ans. Ils ont été placés en garde à vue, ainsi que quatre autres individus, pour activités criminelles. Les deux derniers prévenus ont été placés sous la juridiction des juges.
« Le dossier est lié à une organisation criminelle familiale qui organisait un trafic de drogue vers plusieurs villes de Montpellier, Marels et Montasinos notamment », a expliqué le procureur de la République du Midi Libre Fabrice Belargent.
Les enquêteurs ont souvent observé des embouteillages dans l’Etat de Marels, une conception importante (100 ventes par heure) et plusieurs transactions dans la ville (Montasinos, Saint-Martin, Tourney ou La Mosson).
Ils imaginent une famille dont l’un des chefs s’est déjà identifié comme un criminel dans une affaire similaire de trafic de drogue.
Un chiffre d’affaires estimé à 2 400 000 € en un mois
Le 28 mars, la police a fait une première prise de contrôle impressionnante : dans un sac de sport laissé aux Marels, plusieurs kilos de cannabis et un emballage avec un QR code et le logo du point de vente Montasinos.
Grâce à une surveillance sur place, ils renforcent le quartier du médicament et de la logistique entre Marels et Villeneuve pour fournir des idées marketing et des médicaments et voir ensuite les revenus générés par le commerce.
Le 30 mai dernier, un sac de sport a été récemment livré au village sexagénaire de Villeneuve-lès-Maguelone, en provenance des Marels. Une livraison? La grand-mère et sa petite-fille sont capturées. Dans l’appartement, la police a saisi 20 kg d’herbe et 3 kg de résine, une presse hydraulique a été utilisée pour ajuster les dosages, les coûts et la balise de géolocalisation du produit.
Plusieurs domiciles seront perquisitionnés, et d’importantes quantités de drogue (cannabis et cocaïne) ont été saisies, d’un prix de vente estimé à plus d’un million d’euros (lire ci-contre). Selon les estimations des analystes, l’opération pourrait entraîner une variation quotidienne d’environ 67 000 € à Marels et 12 500 € à Montasinos. Il s’agit d’un redressement total en un mois estimé à 2 400 000 € et l’estimation annuelle est d’environ 30 M€. De l’argent volé par des commerces comme le bar burn à Mauguio.
Un « four » vidéosurveillé
La découverte d’un lieu de stockage ultra-protégé, appelé « mana », au cœur des Marels, indique souvent l’ampleur d’un montage automobile. En plus de beaucoup d’herbe et de résine stockées, la pièce attenante présentait des images en direct de plusieurs télécommandes du quartier, a déclaré le procureur de la République Fabrice Belargent. La salle contenait également des armes puissantes et prêtes à l’emploi, dont un fusil de chasse – décrit comme une arme et ses chargeurs très résistants, mais aussi des presses hydrauliques pour l’emballage, un filtre rempli d’argent liquide, une compteuse de billets ou autre thermoscelleuse.
Lors de l’interrogatoire aux mains de la police, deux détenus âgés, un garçon de 20 ans et son oncle, se sont montrés moins loquaces. D’autres, dont la grand-mère, auraient connu le rôle de la petite main réparatrice. L’enquête est en cours.
Pistolet-mitrailleur, fusils et grenade
Cocaïne, herbe, résine… La valeur des drogues saisies en vente s’élevait à 1 100 000 €, dont 1 060 000 € de cannabis (106 kg) et 40 000 € de cocaïne (700 g) selon les estimations des chercheurs. Cinq armes à feu (fusil d’assaut, fusil silencieux, fusil de chasse et deux pistolets automatiques dont Glock), grenade, 43 000 € en espèces et l’équipement le plus sophistiqué. 100 000 € GIR gelés dans un compte bancaire bar bancaire utilisé par l’un des plus imaginatifs.