Moulins. Le Bourbonnais Business Club, un club pas comme les autres

Le Bourbonnais Business Club compte une vingtaine de chefs d’entreprise locaux. Toutes les deux semaines, ils se retrouvent pour cultiver leur réseau, échanger des affaires, mais pas que.

Il s’agit d’économie, avec la valeur « humaine » numéro 1. Nous avons passé une soirée au Business Club Bourbonnais, club regroupant une vingtaine d’entrepreneurs moulinois : toutes les deux semaines, ils passent deux heures à échanger des compétences, à recommander des talents, offrir des services. Certains diront « ils font des affaires », mais en réalité le mot n’est pas vraiment approprié.

L’humain, capital précieux

C’est bien plus que ça : ce soir-là, en les voyant sérieusement rire, tantôt autour d’une table, tantôt autour d’un apéritif, nous étions heureux de voir que le Covid n’avait pas tué l’essentiel dans une communauté : l’idée qu’ensemble nous sommes toujours plus forte. .

Unis autour de valeurs communes, ces chefs d’entreprise ont eu la bonne idée de croire qu’il faut miser sur son voisin pour réussir. Autrement dit, la vie est donnant-donnant; et plus vous donnez, plus vous recevez. Au cours d’une soirée, on a aussi beaucoup ri des blagues de Sébastien Lavilla, on a fait de la communication pour notre journal, et – en partant – on s’est dit que rien ne résisterait mieux que la bonne vieille affaire, où l’on se voit , on se parle et on s’écoute.

Pas comme le BNI

Quiconque veut rejoindre la « BBC » doit juste savoir frapper à la bonne porte. Entrez uniquement celui recommandé ou invité par un membre. « Mais en fait, c’est finalement assez simple pour nous rejoindre, il suffit de contacter un adhérent », précise Pascal Chazalmartin, agent d’assurance et président du club. En d’autres termes, tout ce que vous avez à faire est d’oser demander. Seule limite de l’équipe, « on évite d’intégrer les mêmes métiers dans le groupe sinon ça n’a pas de sens ». La constitution est soumise au vote de tous les membres. « Nous voulons désormais nous ouvrir à d’autres métiers ». La BBC cherche à se développer.

Comment ça marche?

Le groupe se compose d’un noyau de fans qui sont tous devenus amis. Ensemble, ils ont décidé il y a un an de quitter un autre club, le BNI. « C’était juste un peu trop commercial et pas assez humain pour nous », explique Pascal Chazalmartin. Par rapport à la BNI, devenue une grosse machine nationale, la BBC a réduit le droit d’entrée à 500 euros par an « pour payer le fournisseur et un peu d’aide à la sortie – on n’est pas là pour amener le nombre, on est là ». pour construire ensemble ». Présence obligatoire aux réunions. « Quand on fait des compromis, on fait des compromis, c’est aussi une valeur importante ».

Les soirées ont lieu une fois toutes les deux semaines, le soir à partir de 19h. Prochaine réunion le 6 octobre où aura lieu l’Assemblée générale prévue. A chaque réunion, le groupe a son rituel. Tout d’abord, chacun se représente, ou présente quelque chose de nouveau. Ensuite, mettez à l’invité. Le groupe échange ensuite ses recommandations, avant – surtout – de se terminer par un « merci ». Toujours avec ce principe à l’esprit, celui qui donne recevra.

On dit souvent que la bonne santé d’une économie locale se reconnaît à son réseau de chefs d’entreprise et surtout à leur volonté de travailler ensemble. Les voir travailler ensemble donne à penser que Moulins a sa bonne étoile.

Julie Moames (Chronos Interim), François Legrand (Novobati), Frédéric Levif (SARL Levif), Sébastien Desjours (Allier Cheminée), Bruno Merlin (Ets Merlin), Jean-Emmanuel Goujon (Ets Goujon-Lallemand), Renaud Bournat (Pierre& Chaux en Bourbonnais), Thomas Coussement (CHR Boisson), Isabelle Poillot (IP Conseil), Christine Ducelier (SARL Ducelier), Dominique Maurel (Joly informatique), Pascal Seguin (CIC), Laurent Mathieu (Cognet SAS), Soung-Ho Park (Architecte indt), Christian Rousseau (SARL Noiselier-Rousseau), Sébastien Lavilla (CopieFax), Sébastien Cartelier (VVS-Sécurité), Pierre Antoine (Caséo) et Pascal Chazalmartin (Gan).

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