Fermés en 1946, les lupanars de la capitale ont laissé des empreintes discrètes dans le paysage. « Le Point » vous les fait découvrir.
Selon Jacques Arnal (1912-1995), ancien chef de la Brigade mondaine, la section de la police parisienne chargée de la lutte contre le proxénétisme, la capitale comptait près de 200 maisons closes au moment du passage de la loi Richard qui imposait leur fermeture le 6 novembre 1946 Ces maisons dites de « tolérance » employaient alors près de 7 000 personnes. Selon le même commissaire divisionnaire, plus de 6 000 filles « soumises » (comprenez : sous le contrôle d’un proxénète) se sont ajoutées au millier d’hôtels « garnis » de la capitale.
Ces chiffres sont tirés du fichier central que le « Troisième Bureau » de la Première Division de la Préfecture de Police de Paris a tenu sans interruption pendant près d’un siècle et demi à partir de 1802. Il comprenait tous les travaux…
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