Etude Data Observer et Opinionway intitulée « Quels business models dans la course à l’accélération ? », Représente les modèles économiques les plus répandus dans nos entreprises. Si l’Université suisse de Saint-Gall en avait identifié 20 possibles, 9 les auraient beaucoup plus utilisées que les autres. Certaines entreprises en utilisent plusieurs. Focus sur les principaux types de business model.
Les différents types de business models
L’abonnement (10%)
Ce modèle économique a déjà fait ses preuves dans la vente de magazines ou de journaux, car il offre de nombreuses opportunités : fidélisation de la clientèle, réserves de trésorerie, facilité de gestion des stocks, facilité d’exécution des prévisions et faible risque d’impayé. Cependant, ce modèle économique nécessite une stratégie pour inciter les consommateurs à s’abonner sans être trop frustrés. Entre autres, on peut par exemple leur donner accès à 1 ou 2 articles avant d’en bloquer l’accès, comme le font les médias (les échos, le parisien, libération, etc.), ne montrer qu’une partie du contenu attractif, proposer des articles accessible uniquement aux abonnés ou encore promettre aux abonnés des pages affichées sans publicité… Chaque jour nous voyons que différents médias, par exemple, nous proposent des abonnements avec des stratégies différentes.
La plateforme ou marketplace (8%), un business model Win Win
Le business model marchand prend une place de plus en plus prépondérante. On entend principalement Ebay, Rakuten ou Le Bon Coin. La place de marché propose un catalogue complet de produits sur son site Web, car elle vend des produits qui ne sont pas les siens. Si vous passez par la marketplace pour vos produits/services, votre offre va se mélanger à l’offre des autres et le problème est dans votre capacité à vous démarquer, à sortir du lot. Vous pouvez atteindre un objectif qualitatif sans avoir à dépenser un budget en marketing et communication, comme c’est naturel sur le marché. En contrepartie, vous devrez payer des commissions sur la vente et n’aurez aucun contrôle sur son déroulement.
La location (8%)
La location devient une habitude de consommation de plus en plus courante. Si la propriété était jusqu’à récemment une reconnaissance sociale, aujourd’hui il n’en est plus de même : les deux exemples les plus frappants sont le travail d’équipe et le coworking. Ce modèle d’affaires remet en question le modèle traditionnel « achat-vente », qui est avantageux pour les consommateurs et les entreprises. Selon une étude menée par l’IFOP pour Zuora – une solution cloud de consommation par abonnement – plus d’un Français sur deux se sent déconnecté des modes de consommation traditionnels et se dit prêt à louer ses produits au lieu de les acheter.
La vente de licences (8%)
La licence est un modèle économique qui permet à une entreprise d’étendre sa marque à d’autres territoires ou de développer d’autres produits à l’image d’une marque déjà connue.
Dans le cas d’une vente à l’industriel, le titulaire du droit met à disposition sa marque et l’industriel la sienne. Cette connexion peut aboutir à un produit dérivé. La compensation est généralement effectuée par un industriel qui verse des redevances au titulaire du droit. Le principe est de profiter de la notoriété d’un personnage ou d’un film célèbre comme Star Wars. Par exemple, un film peut produire des produits dérivés dans les magasins de jouets.
Dans des cas normaux, cela permet une marge supplémentaire, par exemple dans un domaine que la marque ne souhaite pas exploiter. Vendre peut être facile ou cela dépend du chiffre d’affaires réalisé. Enfin, il peut s’agir de la capacité à utiliser le produit.
La vente de consommables (7%)
Imprimantes, rasoirs, machines à café, etc. sont vendus à des prix attractifs, ce qui permet la vente de compléments en grande quantité à des prix beaucoup moins attractifs. Ce business model repose sur une méthode assez simple : vous vendez un produit à un prix très attractif par rapport à la concurrence (c’est-à-dire un produit appât). Ensuite, pour l’utiliser, il faut acheter des accessoires complémentaires sur lesquels l’entreprise fait des marges qui dépassent parfois l’imagination (c’est-à-dire le crochet). Ces accessoires sont généralement jetables et ont une durée de vie assez courte, vous devez donc les remplacer. Il est à noter que les produits et accessoires font l’objet de brevets, ce qui empêche les concurrents de fabriquer des accessoires moins chers.
Le freemium (5%)
Le modèle économique est un mélange entre un modèle « gratuit » et un modèle « premium ». « Free » propose un service gratuit, « premium » un service payant et premium. La stratégie mise en place est d’amener le plus de clients possible à souscrire à son service gratuit afin de les diriger vers un service payant. Ensuite, nous parlons du taux de change premium. Un abonnement dit « premium » est souvent un abonnement payant, et en contrepartie, l’entreprise propose des produits ou services meilleurs que la version de base gratuite. Skype offre un service de télécommunications Internet. L’offre de Skype se divise en un service gratuit qui permet de communiquer d’un ordinateur à un autre ordinateur, et un service payant qui permet de passer des appels vers des téléphones fixes ou mobiles partout dans le monde. Avec ce service, Skype génère des revenus alors que le taux de conversion premium est inférieur à 10%. Gameloft propose un certain nombre de jeux gratuits mais associés à des fonctionnalités payantes. Par exemple, ces fonctionnalités vous permettent d’acheter des objets dans le jeu qui vous permettent de passer plus rapidement les transitions de niveau. Ainsi, un joueur patient pourra jouer son salaire, tandis qu’un joueur pressé de franchir les paliers sera enclin à payer pour accélérer sa progression.
Le lowcost avec ventes de produits additionnels (4%)
De nombreux secteurs, comme le transport aérien, le transport ferroviaire ou la téléphonie mobile, comptent des acteurs dits « low-cost ».
Le modèle low-cost propose des prix très attractifs pour attirer plus de clients en réduisant au maximum le produit ou service proposé. La particularité du « low cost » est qu’il se concentre sur les besoins du consommateur. Le service ou produit initial est donc libre d’options qui seront payantes si vous souhaitez les acquérir. Ryanair, compagnie aérienne devenue l’un des leaders du marché avec plus de 70 millions de passagers, dégage un bénéfice de 100 millions d’euros. Ils offrent une place assise, mais si vous souhaitez manger, boire un café ou même emporter une grosse valise avec vous, vous devrez payer un supplément. Ouigo est un service SNCF « low-cost » qui permet de prendre un TGV à partir de 10 € seulement pour Paris-Marseille. Tous les autres services, tels qu’une prise électrique ou un bagage supplémentaire, sont facturés. Enfin, le système de distribution utilise principalement Internet, ce qui réduit considérablement les coûts (pas d’agences en gare, moins d’employés, etc.).
La franchise (4%)
Le nombre de franchisés a fortement augmenté, car les bénéfices sont nombreux : le réseau dans lequel la franchise souhaite s’implanter bénéficie déjà de sa notoriété et de sa visibilité. Il n’aura donc pas à disposer d’un budget marketing et communication pour sa marque. De plus, le franchiseur a une réelle expérience marché et client et saura accompagner le franchisé. Ainsi, il n’aura aucune décision stratégique, le franchiseur se charge de prendre toutes les décisions importantes pouvant contribuer au développement de la marque. L’admission, les redevances possibles et la capacité de développer rapidement une marque incitent de nombreux entrepreneurs à utiliser ce modèle commercial pour le développement.
La marque blanche (3%)
La marque blanche est une excellente pratique pour développer votre trafic sans investir des sommes faramineuses en communication ou en marketing. La marque n’est pas connue du grand public, et l’entreprise profite de la notoriété du fournisseur ou du client, tout en personnalisant le produit à son image (document graphique, design, couleur, etc.).
Ce modèle économique offre aux entreprises la possibilité de développer une activité en marque blanche, par exemple en étant fournisseur de voitures Toyota et en même temps visible de l’extérieur, développant ainsi leur activité auprès de nombreux clients. . Les clients, par exemple, pensent que tous les accessoires automobiles sont fabriqués par la marque lorsqu’ils sont fabriqués par une entreprise sous couvert d’une marque blanche.
Quelles sont les principales limites du modèle Canvas ?
Voici les inconvénients et les limites du business model canvas.
- Utiliser BMC suppose que vous ayez déjà fait votre étude de marché…
- Si votre entreprise propose plusieurs offres, vous devez effectuer plusieurs BMC. …
- BMC ne prédit pas le succès de votre modèle d’entreprise.
Quels sont les principaux objectifs du modèle Canvas ? Définition. Le modèle commercial CANVAS représente visuellement la manière dont une entreprise générera des revenus. Ce business model consiste en une analyse des 4 dimensions principales de l’entreprise : clients, approvisionnement, infrastructure de l’entreprise et viabilité financière.
Quels sont les éléments d’un business model canvas ?
Le canevas d’un business model se compose de 9 éléments : les segments de clientèle. Proposition de valeur. Partenaires clés.
Quelles sont les limites d’un business plan ?
Même s’il reste essentiel, il a souvent des limites : irréel. Un plan d’affaires ne correspond souvent pas à la réalité sur le terrain. Dès qu’un service ou un produit est lancé, nous le revoyons en urgence pour ajuster des paramètres souvent considérés trop théoriquement.
Quels sont les avantages d’un business model ?
Le business model canvas est un outil de présentation complet et puissant qui permet de prendre rapidement connaissance d’un projet sans avoir à visualiser un document de plusieurs pages. Dans une certaine mesure, il peut remplacer, par exemple, un business plan (notamment la partie économique).
Comment adapter son business model ?
La vision stratégique, la définition des objectifs, la mise en place des ressources et la création d’un plan d’action sont des étapes à suivre activement pour assurer un nouveau modèle d’affaires.
Comment améliorer votre modèle économique ? Transformer le business model de votre entreprise passe par la recherche de financement. Dans un univers en mutation, un entrepreneur doit s’engager dans une étude de marché constante et être prêt à tordre son modèle… en d’autres termes, être flexible et créatif pour s’adapter aux demandes du marché.
Quelle est la différence entre un business plan et un business model ?
La différence entre un business plan et un business model En bref, un business plan est un document dans lequel vous présentez votre business model. Le modèle d’affaires est un élément clé du plan d’affaires car il montre la structure financière de l’entreprise ; sa façon de créer de la richesse.
Comment un business model peut devenir profitable ?
Un exemple très courant de ce modèle est le financement publicitaire, où les clients attirés par la publicité gagnent de la valeur pour les annonceurs. Ce concept facilite l’idée d’une distinction entre les revenus et les consommateurs.
Pourquoi faire evoluer son business model ?
La mise à jour de votre business plan vous permet de prendre en compte ces nouvelles données et de vous donner une image de votre entreprise dans son univers. Le marché évolue également tout seul, certains concurrents adoptent une position différente de celle que vous connaissez.
Quels éléments du business model canvas permettent de définir les flux de revenus ?
Les flux de revenus dépendent de plusieurs paramètres. Le plus important d’entre eux est le positionnement des prix. Avec la valeur de l’offre, elle déterminera l’objectif de l’entreprise. En effet, un produit cher ne sera vendu qu’à un petit nombre de consommateurs fortunés.
Quelle est votre source de revenus pour votre entreprise ? Les sources de revenus représentent les principaux flux de trésorerie qui constitueront le chiffre d’affaires d’une entreprise. En distinguant les sources de revenus et la structure de coûts du business model canvas, un manager peut estimer sa marge brute.
C’est quoi un flux de revenus ?
Les flux de revenus correspondent aux flux de trésorerie qu’une entreprise reçoit en contrepartie de la fourniture de valeur (biens ou services). Ils doivent être significatifs et permettre à l’entreprise de dégager une marge puis un bénéfice suffisant après déduction des autres frais.
Quels sont les éléments d’un business model canvas ?
Le canevas du business model se compose de 9 éléments : les segments de clientèle. Proposition de valeur. Partenaires clés.