Paris : des adolescents ont posté des vidéos de leurs cambriolages et agressions sur Snapchat

Il y a ceux qui réussissent les cours pour aller au cinéma, à la piscine, ou retrouver des amis dans les parcs. Ces jeunes de 15 et 16 ans habitant le 15e arrondissement de Paris peuvent choisir le parc d’André Citroën. Mais celui-ci est une activité complètement différente qu’ils ont eue au lieu du lycée, illégale. Entre janvier et mai 2022, ils auraient commis au moins onze cambriolages dans ce même secteur de Paris, deux braquages ​​de portefeuille, trois vols simples avec utilisation frauduleuse de carte bancaire et des menaces de mort contre un concierge d’immeuble.

Le 29 juin, sept mineurs ont été interpellés et détenus par des policiers de la brigade d’enquête du 15e arrondissement (BEI). Trois autres, moins impliqués, ont été convoqués en audiences libres. Après avoir écouté tous ces petits, les quatre adolescents les plus impliqués ont été présentés au juge des enfants et réunis en novembre prochain. Dans leurs efforts, ce groupe a immortalisé des enfants sur le réseau social Snapchat. C’est ce qu’ils ont perdu.

Les vols filmés pour se vanter auprès de leurs camarades

L’enquête préliminaire débutera le 24 janvier 2022 lorsque deux jeunes suspects d’être des cambrioleurs ont été interpellés. L’infraction est « caractéristique insuffisante » pour le parquet de Paris et ils sont relaxés. Mais la police a remarqué en travaillant sur les téléphones portables de ces suspects qu’ils s’échangent, dans un groupe Snapchat, des messages homogènes.

Le 3 février, à l’occasion d’une nouvelle affaire de vol avec violence horlogère de luxe, cette fois, le portable est réservé à une analyse technique plus poussée. Et puis, les enquêteurs retrouvent une vidéo enregistrée lors d’un vol qui est ensuite affichée dans leur école avec fierté. Les agents collent à leur train et découvrent que ces lycéens, au lieu d’aller en cours, se trouvent dans un parking souterrain et parfois même directement à l’école avant de sortir de leur méfait.

Lors des perquisitions, les enquêteurs ont trouvé chez les principaux suspects, tous connus des services de police, des vêtements de marque et des consoles de jeux vidéo. La police a ainsi pu identifier 19 victimes pour un préjudice total estimé à au moins 50 000 euros.

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