Pourquoi les écoles de commerce doivent passer au vert

Comme chaque année, la publication du classement mondial des meilleurs maîtres du management par le Financial Times s’apparente à une petite course de chevaux dans laquelle certains gagnent quelques places et d’autres en perdent. Et la France, avec une vingtaine d’établissements dans ce top 100 présenté le 13 septembre, continue de surprendre alors que ses principales écoles de commerce avancent bien au-delà des universités. Un modèle unique au monde, mais très réussi pour HEC et ses adeptes. Ainsi, quatre écoles de commerce françaises figurent désormais parmi les dix meilleures au monde, pour leurs masters, avec l’entrée de l’Edhec dans ce cercle restreint.

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De solides parcours académiques

Depuis des années, nos écoles de commerce se démarquent par la qualité de leur équipe pédagogique et l’excellente intégration de leurs diplômés. Comme l’écrit le quotidien britannique, ceux d’HEC perçoivent près de 121 000 dollars par an après trois ans de vie professionnelle, ce qui reflète une très forte augmentation de leurs revenus en début de carrière. Ceux de l’ESCP, de l’Essec, de Skema, d’Emlyon ou de Neoma, dans leur grande majorité, trouvent un emploi trois mois après la fin de leurs études. Souvent, c’est avant même qu’ils obtiennent leur diplôme. De même, des écoles plus modestes comme l’Iéseg à Lille, Grenoble School of Management ou Excelia à La Rochelle figurent dans la première moitié du classement FT aux côtés d’institutions puissantes comme Tsinghua University à Pékin, Bocconi à Milan ou Warwick Business School en Angleterre. Parce qu’ils proposent de solides parcours académiques, y compris internationaux, entrecoupés de stages dans des entreprises qui forment d’excellents spécialistes.

Apprendre à changer le monde

Cependant, en ces temps de pandémie mondiale, l’offre des écoles de commerce doit être fortement développée. Certains programmes semblent même soudainement dépassés en raison de la crise sanitaire. Il ne s’agit pas seulement d’écologiser quelques cours de marketing et de finance. Ou éliminer les gobelets en plastique sur le campus. La lecture du Financial Times consacré aux meilleurs maîtres du management permet de s’en rendre compte. Car cet article qu’on y trouve consacré aux droits de l’homme est illustré par les familles des victimes du Rana Plaza au Bangladesh où un millier d’ouvriers du textile sont morts. L’entreprise, avec sa logique d’optimisation fiscale et de croissance inconsidérée, est vouée à l’échec. On s’en doutait depuis plusieurs années, aujourd’hui c’est devenu une évidence. Surtout pour les élèves qui intègrent ces grandes écoles. Beaucoup d’entre eux rêvent aujourd’hui de changer le monde en influençant le monde, et non en gravissant laborieusement les échelons d’une multinationale.

Arrêter d’enseigner l’ancien modèle

« On ne sortira pas assez vite de l’ancien modèle car chaque jour apporte de bonnes raisons de ralentir, observe Patrick d’Humières, qui enseigne le commerce durable à Science Po Paris et à CentraleSupélec Exed. En réalité, la dynamique du changement se joue. dans nos écoles de commerce, nos fameuses écoles de commerce si bien cotées en Europe. Il faut arrêter d’enseigner l’ancien modèle aux jeunes cadres qui veulent juste s’engager pour une économie durable et responsable. » Selon lui, cela nécessite de modifier l’enseignement existant, qui se limite à l’efficacité des facteurs de production. « Cela donne juste à l’entrepreneuriat la seule mission de surperformer en termes de résultats financiers et de valeur actionnariale », déplore-t-il.

Inventer des business durables

Sous la pression des étudiants, de nombreuses écoles de commerce ont commencé à changer. Depuis 2007, Kedge s’est engagé dans un plan stratégique autour de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Et l’école de commerce de Marseille et Bordeaux publie depuis 10 ans un rapport sur le développement durable, qui donne un aperçu des activités qu’elle mène. « L’ambition de Kedge est de former des entrepreneurs innovants, éthiques et socialement responsables », lit-on. De même, Audencia, basée à Nantes, a pour ambition de « devenir une meilleure école pour le monde ». « Les écoles de commerce ont un rôle clé dans la préparation de leaders responsables, dotés de compétences professionnelles, comportementales et sociales, qui vont concevoir et appliquer de nouveaux modèles d’entreprise et de développement durable, explique leur directeur Christophe Germain. de notre école Gaïa, institution dédiée à la transition écologique et sociale, s’inscrit tout à fait dans l’orientation que nous donnons à toutes nos activités. »

Cependant, le Financial Times n’inclut pas encore de critères de durabilité pour classer les meilleurs Masters of Management au monde. Ni pour évaluer la qualité écologique du campus ni pour encourager des pédagogies innovantes dans ce domaine. Challenges, qui publiera son classement annuel des écoles de commerce en décembre, le fera pour la première fois.

Quels sont les débouchés d’une école de commerce ?

Avec des possibilités d’évolution réalistes vers des postes d’encadrement d’équipe, puis de direction.

  • Attaché ou ingénieur commercial. …
  • Directeur commercial. …
  • Responsable du pôle export. …
  • Directeur commercial. …
  • Assistante et chef de produit. …
  • Chercheur en marketing. …
  • Directeur commercial. …
  • Directeur de la publicité

Quels sont les avantages d’une école de commerce ? Les écoles de commerce sont reconnues pour leur enseignement pluridisciplinaire, leur professionnalisation et leur préparation aux métiers du marketing et de la vente. Avec une pédagogie adaptée aux besoins du marché, les cours sont dispensés par une équipe de professeurs reconnus dans le monde académique.

Quel est le but d’une école de commerce ?

Une école de commerce ou école de management est un établissement d’enseignement supérieur qui permet aux étudiants de se former à un grand nombre de métiers dans le domaine du management, du marketing, de la distribution, de la communication, du management et des ressources humaines ou de la finance.

Quel métier rapporte le plus après une école de commerce ?

Après une école de commerce, un ingénieur commercial client clé est presque assuré de trouver un emploi tout de suite. Son rôle? Développer le trafic grands comptes. Par exemple, il peut être en charge du développement des activités d’une grande banque ou d’un acteur du secteur des télécommunications.

Pourquoi choisir l’ESI Business School ?

Pourquoi choisir l’ESI Business School ? L’ESI Business School est la seule école de commerce française qui propose un double cursus en Management et Développement Durable allant du Bac 1 au Bac 5, et délivre un diplôme reconnu par l’Etat (titre RNCP niveau 7 â Bac 5).

Pourquoi Excelia Business School ? Une vie associative très développée Avec plus de 57 associations et clubs, Excelia Business School offre à ses étudiants la possibilité de vivre des expériences inoubliables dans de nombreux domaines (artistique, sportif, humanitaire, etc.), tout en développant des compétences essentielles en entreprise.

C’est quoi ESI Business School ?

École et formation Forte de son expérience dans l’enseignement supérieur, l’ESI Business School est une école de commerce de référence en matière de développement durable, d’impact social et numérique qui forme les managers responsables et engagés de demain.

Pourquoi étudier business ?

Les études commerciales offrent d’innombrables opportunités de carrière. Le plus important est d’aller dans une université qui vous prépare théoriquement et pratiquement à la vie professionnelle.

Pourquoi ESI Business School ?

L’ESI Business School permet à ses étudiants de coordonner efficacement leur projet de développement personnel avec leurs études. L’ESI Business School place l’entrepreneuriat au centre de sa pédagogie en mettant à la disposition des étudiants un incubateur pour financer les projets les plus prometteurs.

Qu’est-ce que l’ESI Business School ? École et formation Forte de son expérience dans l’enseignement supérieur, l’ESI Business School est une école de commerce de référence en matière de développement durable, d’impact social et numérique qui forme les managers responsables et engagés de demain.

Pourquoi Ascencia Business School ?

Ascencia Business School se veut avant tout une institution ouverte, qui ne propose pas une vision fermée de l’élitisme. Il est accessible à tous les jeunes qui souhaitent progresser sur le plan scolaire et professionnel.

Pourquoi travailler dans une business school ?

Des métiers bien rémunérés Les diplômés d’écoles de commerce accèdent généralement à des postes de direction, ce qui profite à leur masse salariale ! Toujours selon les résultats des recherches menées par la CGE, un diplômé d’école de commerce débutera avec un salaire brut minimum de 34 000 € par an.

Pourquoi aller à Kedge Business School ?

Pourquoi avez-vous choisi KEDGE ? J’ai choisi KEDGE pour sa notoriété, ses infrastructures et aussi le cursus à la carte qui permet de choisir ses matières et ainsi de façonner ses connaissances selon ses propres préférences.

Est-ce que KEDGE est une bonne école ? Kedge est une grande école de commerce qui me permet de me projeter dans l’avenir. L’école est plutôt bien classée et les débouchés sont nombreux. Quant aux cours, je dirais qu’ils fournissent une base.

Quelle moyenne pour rentrer à KEDGE ?

Le BBA de Kedge embauche des étudiants diplômés avec un GPA de 12,9.

Pourquoi choisir une Business School ?

Pourquoi? Parce que les écoles de commerce forment des managers, leaders de demain aux compétences pluridisciplinaires sur les enjeux clés de l’entreprise. Management, finance, RH, marketing, management, le College of Business prépare les étudiants aux défis d’aujourd’hui et de demain.

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