Après le destin des jeunes Amicia et Hugo dans une France médiévale ravagée par la peste, ce nouvel opus est une totale réussite graphique mais aussi émotionnelle.
Trois ans après la sortie de son prédécesseur A Plague Tale : Innocence, les fans peuvent enfin se précipiter sur la suite, disponible cette semaine sur consoles et PC. Et autant le crier haut et fort : A Plague Tale : Requiem est dans le mille. Dans ce jeu vidéo médiéval d’action-aventure aux graphismes hyperréalistes, le joueur retrouve le jeune héros Hugo et sa sœur aînée Amicia, au milieu du XIVe siècle, marqué par l’Inquisition et ravagé par une épidémie de peste noire (d’où la Titre!). Après avoir quitté la province ravagée de Guyenne, Hugo et Amicia de Rune arrivent au pays du comte de Provence, où le soleil et une certaine quiétude semblent régner. Mais la maladie est toujours dans le sang du petit Hugo et sa soeur Amicia va tout faire pour le sauver.
Message aux plus sensibles : La série A Plague Tale se compose de jeux vidéo classés PEGI 18, destinés à un public averti. La violence est brute, l’horreur palpable, la mort est partout, parfois dans sa pire épreuve. En plus d’innombrables soldats armés et de gigantesques hordes de rats dévorant tout sur leur passage, un moteur graphique maison de dernière génération recrée des scènes parfois atroces, plongeant les joueurs dans la dureté d’une époque ravagée par la violence et la pandémie. Ajoutez à cela des technologies avancées de motion capture, qui retranscrivent parfaitement chaque geste, chaque expression faciale et permettent de lire la peur, la tristesse ou la peur sur les visages des personnages… Asobo Studio a absolument tout pour réussir à pousser plus loin plus loin de l’effet d’immersion et on ne sortira clairement pas indemne de ce voyage.
Par rapport au premier opus, les améliorations graphiques sont remarquables : décors plus fins, animations plus fluides et, surtout, l’attitude des personnages est encore plus réaliste. Le joueur dispose d’un choix plus large de nouvelles armes, telles que l’arbalète mortelle ou le pitch – un liquide hautement inflammable qui inflige beaucoup de dégâts, vous obligeant parfois à vous engager dans une confrontation au lieu d’être furtif. Hugo pourra également acquérir de nouvelles compétences, comme celles de contrôler les rats, mais non sans conséquences graves. Si vous n’avez pas encore joué au premier volet de la saga, rassurez-vous : certains éléments du scénario vous échapperont certes, mais ils sont faciles à saisir grâce aux vidéos récapitulatives disponibles sur YouTube. Surtout, rappelez-vous que le personnage que vous jouerez la plupart du temps – Amicia – n’est plus l’adolescente craintive du début, mais maintenant une survivante féroce et prête à tout, ce qui la conduit parfois à des actes où elle pourrait le regretter .
La base fondamentale du jeu, l’atout le plus précieux, reste la relation fraternelle entre Amicia et Hugo. En tant qu’Amicia, vous devrez constamment vous cacher, vous défendre et affronter les pires dangers pour sauver Hugo. Le succès du jeu, plus encore que les améliorations techniques, réside dans sa capacité à créer un authentique lien affectif entre vous et ce frère pour vous protéger contre toute attente. Une épopée saisissante qui vous soulèvera parfois le cœur, le fendra parfois en deux. Élément clé de l’histoire : la belle musique du parolier Olivier Derivière, qui a déjà travaillé sur de nombreuses sagas de jeux vidéo, dont Obscure, The Council, Vampyr et A Plague Tale : Innocence. Au final, Requiem offre une intensité rare dans les jeux vidéo, qu’il faut tester de toute urgence, mais de préférence avec un esprit calme et des tripes solides.
A Plague Tale : Requiem (test réalisé sur la version PS5)
Jeu vidéo d’action et d’aventure sur PC, PS5, Xbox Series et Switch
PEGI 18 – Développé par Asobo Studio, publié par Focus Interactive
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La puissance expliquée par la série