« On assiste à une période de pause où les priorités ne permettent pas de mettre en lumière les enjeux du numérique, alors le sens du retour numérique est de changer à nouveau la place stratégique du numérique dans le développement de l’économie nationale et aussi dans le développement social du pays », explique l’administrateur général de Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne. Selon lui, une impulsion numérique dans tous les domaines de la vie économique et sociale est nécessaire pour faire face au changement et cette impulsion doit s’appuyer sur une stratégie cohérente pour atteindre les résultats attendus tant sur le plan social que financier. Plusieurs institutions étatiques, notamment, Sénégal Numérique et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) ont pris part à la rencontre.
« C’est le moment pour nous d’évoquer les perspectives à travers la société Sénégal Numérique qui a l’ambition de développer un partenariat public-privé pour l’industrialisation des démarches administratives, mais aussi qui entend mettre les moyens informatiques développés par l’Etat toutes ces années dans termes d’infrastructures pour permettre à nos concitoyens où qu’ils se trouvent dans l’espace national d’avoir la qualité des services numériques », a témoigné le directeur général du Senum, Cheikh Bakhoum.
De son côté, le directeur général de l’Adpeme, Idrissa Diabira, a saisi l’occasion pour démentir l’ambition de l’adoption technologique.
« Le numérique n’est plus une option, mais une obligation pour l’ensemble de l’économie et des entreprises en particulier pour pouvoir se développer, grandir et créer de la richesse. C’est l’occasion pour nous, Adepme, de communiquer dans le programme que nous avons lancé pour l’adoption de avec le soutien de la Banque mondiale, ce sont 24 millions de dollars qui permettront aux entreprises de digitaliser leurs principales fonctions et de devenir plus compétitives pour créer plus de richesse et d’emplois », a-t-il déclaré.
Pour ceux qui ont initié cette rentrée numérique, notamment Gaïndé 2000 et ses partenaires, le numérique est un amplificateur de performance et un accélérateur de processus qui, en peu de temps et avec des moyens limités, peut présenter des résultats satisfaisants sur l’ensemble du territoire national . et dans la diaspora. Différentes thématiques sont abordées lors de cette école numérique. Ce choix de thématiques répond aux sujets qui semblent les plus importants, notamment la santé et la crise du Covid-19, l’éducation, la Fintech qui touche les services financiers entre autres. Le défi pour les organisateurs se résume à la sensibilisation.
« Le numérique est une question qui ne peut être utilisée seule. Il ne suffit pas de l’évoquer pour être actif, il nécessite une dynamique stratégique intégrée et concertée. C’est une dimension qu’il faut porter au plus haut niveau d’intérêt et c’est une dimension cela nécessite un maximum de transversalité », a conclu Ibrahima Nour Eddine Diagne. La rentrée numérique rassemble des acteurs du secteur privé, académique et gouvernemental, entre autres.