Start-up : les bonnes idées ne font pas toujours de bonnes affaires

Entreprendre, c’est essayer de réussir et risquer l’échec. Chaque jour, des entrepreneurs se dressent contre le mur. Selon les derniers chiffres de l’INSEE, seules six entreprises sur dix franchissent le cap des cinq ans. Derrière ces statistiques, il peut y avoir une foule de raisons, et pas nécessairement que de mauvaises idées. Au contraire, certains concepts initialement très prometteurs se révèlent décevants une fois confrontés à la réalité du marché.

Food Delivery : l’humain et la logistique sous-estimés

Sur le papier, l’idée fonctionne très bien : offrir aux consommateurs la possibilité de se faire livrer un repas sur leur lieu de travail ou à domicile en un temps record et, selon le modèle économique choisi, proposer aux restaurants un service externalisé de livraison à domicile. . La création d’entreprises et les investissements dans la livraison de nourriture en démarrage ont été énormes ces dernières années. Uber Eats a été créé en 2014, Foodora, qui a cessé ses activités en France, avait levé 387 millions d’euros en mai 2017, son concurrent Deliveroo avait réussi à lever 322 millions d’euros en septembre 2017, portant le total des fonds levés à environ un milliard d’euros.

« Attention, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, certains de ces aliments ont déjà disparu et d’autres sont en difficulté », prévient Léa Verdillon, associée à Serena Capital. En Europe, le belge Take Eat Easy a été retiré du marché en août 2016. La raison ? « Ils n’ont pas réussi à trouver un modèle rentable, ce qui a accéléré leur chute car les financements se sont raréfiés. Ne vous y trompez pas : la livraison c’est avant tout de la logistique. Nous recevons des plats à stocker et à livrer. Nous sommes en pure organisation, il faut produire de gros des quantités pour faire le nombre », explique Léa Verdillon.

D’autres n’ont pas réussi à passer de l’idée au succès en raison d’un manque d’attente. « Certains ont aussi oublié que lorsqu’on crée un écosystème, il faut s’occuper de tous les éléments pour que tout fonctionne. Les plateformes qui ne pensent qu’à faire baisser les prix sans tenir compte des besoins de leurs livreurs ont tort », renchérit Cyril Vart, vice-président exécutif chez Fabernovel.

Autolib n’a pas survécu à la concurrence des VTC.

Autolib : une valeur d’usage vite dépassée

– Shutterstock

Faciliter les déplacements en ville, démocratiser l’accès en voiture sans subir les désagréments habituels (stationnement, assurance, entretien, etc.) et contribuer à réduire les émissions de gaz polluants grâce à une flotte de véhicules électriques : telles étaient les promesses d’Autolib. En 2010, le groupe Bolloré remporte le contrat avec la ville de Paris pour un lancement en 2011. A cette époque, pour se déplacer dans Paris, il n’y avait pas beaucoup d’alternatives aux transports en commun autres que le vélo – pas toujours prisé selon la météo et l’usager – et le taxi, dont les prix peuvent être dissuasifs.

En 2011, la valeur d’usage d’Autolib est donc réelle. Seulement voilà 2011 est aussi l’année de l’arrivée d’Uber à Paris, puis celle de la concurrence. Les prix des transports à la demande baissent, et l’expérience utilisateur VTC s’avère rapidement plus avantageuse : il est possible de réserver à tout moment de la journée, quelle que soit la fatigue, sans abonnement, depuis son smartphone, sans avoir à vous rendre dans une borne et surtout sans avoir à vous déplacer. Parallèlement, d’autres offres de voitures partagées se sont développées, comme Zipcar et Ubeeqo, ce qui renforce encore la concurrence. Autolib a mis fin à son service le 31 juillet 2018.

Le mono-produit : tout passe, tout lasse… 

La confiserie L’Éclair de Génie diversifie son offre avec la restauration et l’épicerie fine.

-DR

Utilisant la recherche, l’expertise d’un marché de niche, certains entrepreneurs ont développé des concepts dits « mono-produit ». Par exemple, dans la restauration, secteur ultraconcurrentiel où il est difficile de se démarquer, certains ont ouvert des magasins qui se concentrent exclusivement sur un seul type de gâteau. Si la stratégie monoproduit présente initialement quelques avantages (économies d’échelle, positionnement expert, communication plus efficace), le piège peut vite se refermer sur le long terme pour l’entreprise.

Quel est le business le plus rentable ?

« Attention à une offre trop resserrée pour le consommateur, prévient Bernard Boutboul, président du cabinet Gira Conseil, spécialiste de la restauration. Rares sont les concepts monoproduits qui survivent, et ceux qui franchissent ce cap essaient désormais de étoffer leur offre pour mieux répondre aux attentes des clients et éviter qu’ils ne s’ennuient.

C’est par exemple la route de L’Eclair de Génie. Fondée en 2012 par Christophe Adam et Charles Lahmi, cette pâtisserie haut de gamme était centrée sur les éclairs avec un grand succès à ses débuts. Mais elle est sortie du mono produit pour élargir son offre, « sans perdre son ADN », souligne Bernard Boutboul. Ingenious Glimpse a installé des sièges dans ses magasins et lancé une offre « épicerie » composée de tablettes de chocolat, de macarons ou encore de noisettes caramélisées ainsi qu’une offre « brunch » tous les dimanches. Après quatre magasins à Paris, Milan et Vancouver, des corners au Japon et à Moscou, un premier magasin ouvrira en Chine, à Shanghai, en décembre 2018.

  • La production numérique est en tête de liste des entreprises les plus rentables. En fait, avec peu ou pas d’investissement, il est possible de réaliser des profits élevés car c’est aussi une entreprise évolutive, comme dans le cas de l’affiliation.
  • Quelle entreprise ouvrir avec un petit budget ? Quelles sont les 20 meilleures idées pour démarrer des entreprises à petit budget ?
  • D’un e-commerce;
  • Un magasin d’expédition de vêtements ;
  • D’un centre de recyclage;
  • D’un magasin d’artisanat local ;
  • D’une entreprise de lavage de voiture ;
  • D’un café ;

Quel est le secteur d’activité le plus rentable ?

D’un café solidaire;

Quel type de commerce est le plus rentable ?

Une épicerie locale;

C’est quoi une idée innovante ?

Quelle est l’entreprise la plus rentable au monde ? Industrie : Commerce de détail. Produits : produits de boulangerie, bière, aliments surgelés, viande, médicaments, fruits de mer et autres produits. Walmart est en tête de liste des entreprises les plus rentables au monde.

La construction et la pharmacie sont les secteurs les plus rentables en France, selon un rapport de l’INSEE.

Quel est le caractère innovant ?

Un projet innovant désigne une initiative structurante capable de transformer l’organisation, que ce soit dans le développement d’une idée innovante, l’offre d’un nouveau service, l’expansion ou la consolidation de ses marchés ou la construction d’un nouveau tremplin de croissance.

Quel est le meilleur business en ligne ?

Qu’est-ce qui rend un produit innovant ? Un nouveau produit n’est pas nécessairement innovant. D’autre part, un produit innovant est considéré comme correspondant à une innovation technologique qui porte sur l’un de ses aspects cruciaux. En général, l’innovation offre soit un avantage supplémentaire, soit résout un problème qui n’a pas pu être résolu.

Le caractère innovant peut consister en la mise en place de nouveaux procédés de production ou de construction, d’un nouveau mode de commercialisation ou d’un nouveau mode d’organisation dans la pratique, l’organisation du lieu de travail ou des relations extérieures de l’entreprise.

Quel est le business qui marche le plus ?

3) Idée d’entreprise : l’infopreneurship Ce terme regroupe à la fois la vente de formation en ligne et le coaching. Cette activité est à notre avis parmi les meilleures idées de business en ligne car il y a une demande d’éducation et parce qu’il ne faut pas grand chose pour démarrer grâce au digital.

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