Ticad 8 Business Forum : Niale Kaba  »vend » la Côte d’Ivoire à des investisseurs japonais

Accompagné du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara ; le Ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba et le Ministre de l’Equipement et de l’Entretien Routier, Amédé Koffi Kouakou, le Chef du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Patrick Achi ont participé aux différents travaux de la Ticad 8 du 26 au 28 août 2022 .

En marge des activités de la délégation ivoirienne conduite par le Premier ministre Patrick Achi à la 8e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad 8), le ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a participé au Forum sur la thème : « Industrialisation et diversification économique en Afrique ».

Dynamisme de l’économie ivoirienne

Nialé Kaba en a profité pour présenter le dynamisme économique de la Côte d’Ivoire.

« La Côte d’Ivoire a une population d’environ 29 millions d’habitants, un Produit Intérieur Brut (PIB) de 60 milliards de dollars américains, soit 30 000 milliards de francs CFA, dont 22% proviennent du secteur industriel, un secteur primaire qui ne cesse de croître .occupent une place importante (environ 20% du PIB), malgré une industrie naissante que l’État s’emploie à soutenir et à renforcer. Cela signifie que la Côte d’Ivoire, comme la plupart des pays africains, est confrontée au défi de la transformation structurelle de son économie, même si elle s’est révélée très dynamique avec une croissance annuelle moyenne de 8% sur la période 2012-2019 », précise l’économiste ivoirien.

Étant ce forum le premier après la pandémie de Covid 19, Nialé Kaba est revenu sur la résilience de la Côte d’Ivoire face à cette pandémie avant d’exposer les ambitions du pays.

« La pandémie de Covid 19 et la crise russo-ukrainienne ont montré une certaine résilience de l’économie ivoirienne avec un taux de croissance de 2% en 2020 et 7% en 2021. Elles ont aussi montré la nécessité d’aller plus loin dans sa transformation structurelle, poursuit transformer nos matières premières sur place (cacao, noix de cajou, caoutchouc, coton, produits miniers, etc.), et élargir la base industrielle du pays », a déclaré le ministre du Plan et du Développement.

Nialé Kaba a souligné que cette stratégie se traduit dans le Plan National de Développement (PND 2021-2025) qui prévoit un taux de croissance annuel moyen du PIB de 7,65%, avec des investissements socio-économiques importants, d’un coût total de 100 milliards de dollars, soit 50.000 milliards de FCFA. francs, dont les trois quarts sont attendus du secteur privé.

« Cela montre à quel point le secteur privé est au centre de notre stratégie de développement à moyen terme », ajoute le ministre du Plan et du Développement.

Attractivité de la Côte d’Ivoire

Nialé Kaba n’a pas manqué d’évoquer l’attractivité de la Côte d’Ivoire, notamment les actions transversales liées au renforcement et à l’amélioration du capital humain, le développement des infrastructures d’appui à l’investissement (énergie, zones industrielles, routes, etc.), la l’amélioration du climat des affaires, ainsi que des mesures incitatives spécifiques complémentaires au code des investissements, initiées par le Gouvernement ces dernières années, en vue d’accélérer la transformation du cacao et de la noix de cajou.

Enfin, il a réitéré l’invitation du Premier ministre au secteur privé japonais à profiter de la forte dynamique de croissance et à investir en Côte d’Ivoire.

Bien avant le forum, le ministre du Plan et du Développement s’est entretenu avec le président de l’Organisation japonaise du commerce extérieur (Jetro), Sasaki Nabuhiko. Au cours de cette rencontre, il a exprimé sa gratitude à l’organisation pour tous les efforts déployés pour renforcer les liens économiques et commerciaux entre l’Afrique et le Japon.

Avec le président de Jetro, il a été convenu d’établir un cadre de collaboration entre le ministère du Plan et du Développement et le bureau de Jetro à Abidjan pour éliminer les goulots d’étranglement dans le co-investissement et l’investissement direct.

A noter que Ticad a été créé en 1993 par le gouvernement japonais. Ce Forum, organisé avec la collaboration des Nations Unies, du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de la Commission de l’Union Africaine (CUA), est consacré au développement de l’Afrique.

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