Web3 : 5 utilisations commerciales essentielles de la blockchain

À l’instar de l’intelligence artificielle, désormais pleinement ancrée dans les activités de base des entreprises numériques, la blockchain fournit une utilisation commerciale à de nombreuses industries. Alors que Web3 continue de croître, plusieurs domaines utilisent désormais la technologie pour développer leurs activités et attirer de nombreux partenaires en quête d’innovation durable.

Présentée comme l’une des technologies les plus innovantes de ces dernières années, la blockchain semble incontournable pour toute entreprise cherchant à activer des leviers de croissance et d’innovation. Au début du développement du Web3, de nombreux secteurs sont donc appelés à transformer leur activité et ainsi utiliser ces technologies.

Qu’il s’agisse de la distribution, de la finance, de la traçabilité des produits et des services, une infinité de métiers sont appelés à adapter leur fonctionnement. En ce sens, les technologies innovantes liées au Web3 peuvent apporter de nouveaux éléments de confiance aux entreprises, ainsi qu’aux consommateurs. Ces derniers peuvent désormais bénéficier d’une transparence supplémentaire sur les outils et services qu’ils utilisent.

De leur côté, les entreprises peuvent désormais prendre en main le suivi de leur empreinte carbone ou appliquer des réflexes liés à la RSE. L’idée est de montrer in fine qu’ils s’inscrivent dans une logique d’approche spécifique. En ce sens, la blockchain offre un degré de confiance supplémentaire.

Web3 : vers une adoption de plus en plus importante

L’adoption de technologies et de services liés à la blockchain oblige chaque entreprise à effectuer un certain exercice intellectuel. Celle de projeter sa propre activité dans un nouveau modèle où une partie des échanges sera soumise à un nouvel écosystème de confiance partagée. Cela nécessite donc une collaboration profonde avec ses partenaires, ainsi qu’avec ses propres clients, pour établir un nouveau paradigme. Après avoir intégré le fait que construire un projet en bloc décentralisé ne contribue pas à rendre une entreprise digne de confiance, il peut trouver de nouveaux systèmes de consensus.

Pour y parvenir, il devra probablement passer par la phase dite de preuve de travail. Cet aspect clé de tout projet technologique permet de passer en revue tous les aspects juridiques du sujet. Il permet également de délivrer de la valeur à la blockchain. Qu’elle soit juridique ou financière, cette valeur conditionne la viabilité du projet. Vient ensuite la réalisation du cahier des charges, du workflow et du parcours utilisateur.

Romain Manivel, PDG et co-fondateur de l’Agence Blockchain, explique : « Le besoin d’éducation dans les entreprises est toujours important. Certains d’entre eux ont déjà des idées sur le sujet. Avoir une vision macro et garder une certaine cohérence. D’autres n’adoptent qu’une vision qui reflète les problèmes qu’ils rencontrent. Ces derniers ont souvent tendance à vouloir tout contrôler du début à la fin, même au démarrage d’un projet blockchain. »

« Le marché français n’est pas encore totalement mature« 

Le dirigeant poursuit : « Le marché français n’est pas encore totalement mature dans ce domaine. Cependant, force est de constater que dans les 5 prochaines années de nombreux projets verront le jour en France. Les entreprises sont désormais plus conscientes des possibilités offertes par la technologie. C’est pourquoi de nouveaux projets verront le jour, d’autres devront être revus. Nous allons assister à une nouvelle prise de conscience sur le sujet. »

Les secteurs susceptibles de s’intéresser de près à la blockchain vont ainsi de la traçabilité alimentaire à la gestion des transporteurs (notamment via le transfert de responsabilité), en passant par la gestion des litiges ou la dématérialisation des titres non cotés, la certification des compétences…

A terme, de nombreuses entreprises ou gouvernements seront donc appelés à développer de nouvelles initiatives dans ce domaine. On pense notamment aux cadastres décentralisés en vue de lutter contre la corruption. D’autant que les projets qui allient écologie et développement numérique ont besoin de se développer. Au fur et à mesure que les entreprises prennent conscience de leur impact environnemental, elles peuvent se tourner vers des outils qui confirment la transparence de leur démarche.

Quand les cryptomonnaies profitent à tous

Quand on parle de technologies liées au Web3, la première qui vient à l’esprit est sans aucun doute le secteur des crypto-monnaies. Ces monnaies sont présentées sous forme de monnaies numériques émises sur une base peer-to-peer. Là aussi, la notion de décentralisation, chère au Web3, est bien présente, car fondamentalement aucune banque centrale ne contrôle ces éléments monétaires. Pour assurer une sécurité et une transparence totales, ces « cryptos » utilisent des méthodes cryptographiques pour associer l’utilisateur aux processus d’émission et de règlement des transactions.

Si la principale critique de ces monnaies porte sur le risque de spéculation, et donc de volatilité des prix, des solutions existent. C’est le cas, par exemple, des stablecoins. La valeur de ces monnaies reste adossée à d’autres étalons – le dollar ou l’euro par exemple – ce qui a l’avantage d’ignorer la volatilité des bitcoins et autres Ether.

Ainsi, certaines applications permettent d’utiliser des blockchains publiques pour acquérir des actifs numériques. Ceux-ci peuvent ensuite être stockés ou échangés par l’utilisateur ou avec son propre logiciel. C’est le cas par exemple de l’application Verso, qui permet d’obtenir et d’utiliser des crypto-actifs.

« Les jeunes générations n’accepteront plus de disposer de points de fidélité non interopérables »

Fondée il y a deux mois par Hervé Hababou, la société membre de Numeum compte déjà 40 000 utilisateurs. Le dirigeant explique : « L’application permet au grand public de disposer de crypto-monnaies via des systèmes de récompenses ou de cashback. UDSC (USD Coin est une crypto-monnaie de type stablecoin dont la valeur unitaire vaut 1 $, ndr). L’outil propose également d’échanger des cryptoassets pour les faire fructifier. Nous offrons également la possibilité de payer certains achats dans cette devise, notamment par le biais de cartes-cadeaux de grands magasins. Ainsi, les utilisateurs peuvent dépenser leurs crypto-monnaies dans un environnement physique. Et ce, sans passer par la case banque. »

L’application repose sur une tendance de fond dont les jeunes générations veulent de plus en plus d’éléments numériques interopérables. Le responsable a ajouté : « Les jeunes n’acceptent plus les points de fidélité qui ne sont pas interopérables. Cette génération préfère recevoir des crypto-monnaies ou des NFT de leurs marques préférées. Ces devises et actifs émis par des entreprises privées auront de nombreux effets bénéfiques pour l’économie. De même que les plus jeunes peuvent difficilement imaginer qu’il existait un monopole d’État sur les télécommunications, la libéralisation de la monnaie est révolutionnaire. À condition que les effets systémiques et les autres effets secondaires soient sous contrôle. »

Comme une partie de la consommation de biens passe au numérique, ce type d’actif est susceptible de croître. De quoi anticiper une certaine croissance de la blockchain pour les entreprises.

La blockchain au service de la transformation numérique

De nombreux métiers sont en mutation. Pour y parvenir, ils misent sur le numérique. Certains secteurs comme l’immobilier ou les professions réglementées (comptables, notaires, etc.) sont pleinement intégrés à ce mouvement de fond. Ce dernier doit donc être pleinement conscient de la nature des éléments signés. L’idée alors pour les entreprises spécialisées est de construire un modèle autour de la certification documentaire.

Christophe Carminati, co-fondateur de Contractchain, explique : « Nous travaillons dans le secteur de l’immobilier car c’est un monde où les contrats sont complexes, souvent sur papier et composés de nombreux documents. En effet, il n’est pas rare d’avoir 1 mètre cube de papier pour décrire un contrat global. Vérifier tous ces éléments peut alors devenir chronophage. S’il y a des fautes de frappe, elles sont signées sans que personne ne s’en aperçoive. »

« Un contrat peut devenir un document plus riche« 

Il poursuit : « Notre objectif était donc de certifier tous types de supports (Autocad, maquettes BIM, documents Excel, etc.) afin de les intégrer dans les contrats de construction. Grâce à la blockchain, nous pouvons proposer une documentation certifiée sans limite de taille. Le contrat devient alors un document plus riche. Nous avons ajouté l’automatisation de la révision des contrats afin que les signataires puissent être sûrs qu’ils disposent de la même version des documents et puissent les signer en toute confidentialité. »

L’idée est donc que l’entreprise se spécialise dans le traitement de commandes importantes et complexes. L’idée sous-jacente est alors d’intégrer une grande quantité de données dans les contrats. Certains secteurs s’y prêtent particulièrement bien, comme l’aviation, la construction navale ou l’immobilier.

Christophe Carminati explique : « La blockchain (qu’il faut distinguer des crypto-monnaies – qui en sont une des applications) n’est pas forcément une révolution. Ce n’est pas, comme on l’entend trop souvent, le nouvel internet qui supprime les tiers de confiance. » le cœur de métier des agents ministériels va bien au-delà d’un cachet, ils utilisent leur intelligence et leur connaissance du droit pour donner des conseils. La blockchain doit donc se présenter comme un moyen de les accompagner, pour contribuer à assurer l’intégrité des documents qui pourraient bientôt être des modèles numériques au profit de leurs clients. Il doit être clair que c’est bien l’usage qui doit remplacer la technologie et non l’inverse.

Quand le Web3 se conjugue avec la finance

La blockchain peut ainsi être facilement appliquée à l’économie réelle. Un paradigme pleinement applicable au secteur financier. Certaines sociétés proposent des outils de back office bancaire qui se chargent de vérifier la conformité des signatures des documents présentés lors des opérations bancaires.

Cela permet aux acteurs traditionnels du secteur de poursuivre leur transformation digitale. La pierre technologique permet alors de créer une sorte de connexion entre « le vieux monde du papier » et celui promis par le Web3.

Clément Francomme, PDG d’Utocat, explique : « Nous sommes spécialisés dans l’automatisation de la gestion des actions et obligations de sociétés non cotées en bourse. L’idée est de pouvoir placer ces actions et obligations très facilement dans les PEA/PEA PME-ETI PERi et Assurance vie Luxembourgeoise. Notre positionnement est de considérer qu’il convient d’aider les investisseurs et les entreprises qui souhaitent investir. Cette logique est résolument complémentaire de celle du Private Equity ou des fonds de crowdfunding. Les entreprises sont assez matures dans ce domaine, le marché étant estimé à 35 milliards d’euros de flux. Les principales opérations sont réalisées avec des ETI de taille conséquente. Nous permettons ainsi le développement de Management Packages lorsque les entreprises souhaitent partager les fruits de leurs succès avec leurs collaborateurs les plus talentueux à travers des véhicules spéciaux. »

Cette logique d’intéressement, sans perte de contrôle, est particulièrement pertinente pour certains types d’entreprises. Le responsable ajoute : « Nous restons pragmatiques sur la finalité de la technologie. Elle doit constamment mettre l’accent sur la facilité d’utilisation, la possibilité de réduction des coûts et l’innovation. »

La blockchain pour rendre les produits traçables

Certaines applications métier blockchain semblent plus évidentes que d’autres. Alors que le Web3 continue d’évoluer, le public s’interroge en permanence sur la traçabilité des produits qu’il consomme. Que ce soit dans l’agroalimentaire, la traçabilité des médicaments ou le secteur mode/luxe, l’exigence de transparence est devenue un élément important pour toute entreprise.

A cet égard, la blockchain permet de garantir l’origine d’un produit ou de certifier sa qualité. Pour une marque, l’objectif est de démontrer à l’ensemble de son écosystème que ses propres fournisseurs répondent bien à son cahier des charges éthique ou technique.

« La responsabilité éthique des entreprises commence à s’étendre« 

Sylvain Cariou, Directeur Associé Crystalchain explique : « La responsabilité éthique des entreprises commence à se répandre. La société tiendra les grands entrepreneurs plus responsables de la gestion de leurs propres fournisseurs. Ces exigences iront bientôt bien au-delà des simples éléments fiscaux actuels. Cela signifie que les mêmes entreprises doivent collecter des informations pertinentes sur leur propre activité. Il est désormais possible de publier un affichage environnemental identique à la méthode Nutriscore pour l’alimentaire. Un changement qui évolue vers plus de transparence, de contrôle éthique et d’attention au bien-être animal ou à l’écologie. La réglementation imposera à terme de nouvelles exigences aux marques. »

La blockchain permet essentiellement d’enregistrer des informations et de certifier qu’elles sont correctes. Il appartient ensuite aux entreprises de collecter ces données et de s’assurer de leur fiabilité. Cela crée un cercle vicieux, qui crée la confiance entre les prestataires de services et les entreprises.

Sylvain Cariou de Crystalchain ajoute : « Certaines entreprises doivent actuellement adopter une nouvelle attitude. Les clients sont désormais plus sensibles aux aspects éthiques et à la traçabilité des produits. La logique est la même en matière de santé alimentaire. La blockchain permet des profits commerciaux. Car en cas de crise sur un type de produit, seuls les lots destinés peuvent être retirés de la vente. Cela permet de ne pas jeter toute une production. »

Le Web3 au profit des services traçables

Les produits sont loin d’être les seuls à pouvoir bénéficier de la transparence et de la traçabilité. Les services peuvent également rendre l’innovation possible. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’activité de Transchain. La start-up propose une blockchain publique qui permet de fluidifier les échanges entre entreprises. L’idée est alors de garantir la traçabilité des prestations fournies, notamment lorsqu’elles doivent contenir une certification, une signature numérique ou encore un horodatage.

Là aussi, l’entreprise mise sur l’open use pour tous ses clients. Outre la transparence pour « garder le secret commercial, le contrôle des données et la confidentialité », précise l’entreprise. L’idée est que toute entreprise peut garder un certain contrôle sur ses actifs, y compris en utilisant la blockchain.

Un secteur qui a encore une fois vocation à se développer. Par exemple, la société a levé environ 1 million d’euros (principalement via BPI France). Ces subventions doivent servir à développer l’activité de la pépite avec ses partenaires en France et dans le monde.

Web3 est essentiellement une connexion entre la blockchain Ethereum et votre contrat intelligent. Dans les coulisses, Web3 utilise JSON RPC. RPC est utilisé dans de nombreux types de langages de programmation. Vous pouvez en savoir plus sur JSON RPC ici.

What are the best Web3 projects?

Top 5 des excellents projets Web 3.0 dignes d’investissement auxquels vous serez associé

  • Qu’est-ce que le Web 3.0 ? Le Web 3.0 est la troisième version d’Internet. …
  • #1 : Hélium (HNT)…
  • #2 : Rivière (FLUX)…
  • #3 : Filecoin (FIL)…
  • #4 : Pois (DOT)…
  • #5 : Kusama (KSM)

Quels sont les projets Web3 ? Qu’est-ce qu’un projet web3 ? Les projets Web3 sont basés sur les fondamentaux et les principes de la technologie blockchain. Ils sont décentralisés et non autorisés. Ils ne nécessitent pas la confiance des utilisateurs ou des développeurs.

What are Web3 apps?

Web3, dans le contexte d’Ethereum, fait référence à des applications décentralisées qui s’exécutent sur la blockchain. Ce sont des applications qui permettent à n’importe qui de participer sans monétiser ses données personnelles.

Qu’est-ce que le Web3 par rapport au Web2 ? Le Web 2.0 est la version actuelle du Web que nous connaissons tous, tandis que le Web 3.0 représente la prochaine phase, qui sera décentralisée, ouverte et plus utile. Des innovations telles que les smartphones, l’accès Internet mobile et les réseaux sociaux ont conduit à la croissance exponentielle du Web 2.0.

What is Web3 technology?

Qu’est-ce que le Web 3.0 (Web3) ? Le Web 3.0 (Web3) est la troisième génération de l’évolution des technologies Web. Le Web, également connu sous le nom de World Wide Web, est la couche de base de l’utilisation d’Internet et fournit des services de site Web et d’application.

How do I invest in Web3?

La méthode la plus simple pour investir dans Web3 est d’acheter et de vendre des devises numériques/crypto-monnaie (parfois appelées jetons Web3). La crypto est déjà utilisée pour acheter des NFT, des biens immobiliers et d’autres objets dans le Metaverse, et les développeurs la voient comme le « moteur économique » du futur.

Où puis-je acheter Web3 ? Accédez à CoinMarketCap et recherchez le projet Web3. Appuyez sur le bouton intitulé « Marché » près du tableau des prix. Dans cette vue, vous verrez une liste complète des endroits où vous pouvez acheter le projet Web3, ainsi que la devise que vous pouvez utiliser pour l’obtenir.

Is Web3 on Coinbase?

Présentation de web3 directement dans l’application Coinbase Avec le lancement d’aujourd’hui, les utilisateurs peuvent explorer les dapps sans avoir à gérer une phrase de récupération. Cette expérience innovante de portefeuille dapp est alimentée par la technologie Multi-Party Computation (MPC) qui vous permet d’avoir un portefeuille dédié en chaîne que vous pouvez sécuriser avec Coinbase.

What is Web3 crypto projects?

Les crypto-monnaies Web 3.0 sont des projets décentralisés qui utilisent des contrats intelligents et automatisent les transactions sur Internet. À l’heure actuelle, la technologie Blockchain prend de l’ampleur et c’est l’un des domaines de spéculation les plus particuliers sur lesquels Internet progresse.

Laisser un commentaire